Après deux mois d’arrêt forcé, les clubs de football professionnels reprennent les compétitions avec dans le viseur l’obtention des droits TV. Ce qui représente un pactole inévitable pour être concurrentiel sur le marché des transferts qui connait une inflation exponentielle : de Zinedine Zidane avec son transfert record de 75 millions d’euros en 2001 à 222 millions d’euros qu’a déboursé le PSG en 2017 pour les pieds de Neymar.

L’Assemblée nationale compte depuis mardi 19 mai un neuvième groupe parlementaire, record de la Veme à ce jour. 
Une vingtaine de députés de l’aile « gauche » du groupe En Marche ! ont fondé une nouvelle nuance du centrisme, « ni dans la majorité, ni dans l’opposition ». En somme une politique de soutien critique au gouvernement et surtout au Président de la république pour ces députés qui se veulent plus macronistes que Macron.

Le 16 mai dernier, les forces de l’ordre empêchaient la tenue d’une manifestation de gilets jaunes place du Commando à Saint-Nazaire. Si le mode d’action – alors que le virus continue de circuler – peut laisser sceptique, la volonté d’exprimer des revendications sociales dès le premier week-end du déconfinement est remarquable. 
La crise épidémique que nous traversons a mis en lumière le rôle primordial des services publics dans le maintien des activités essentielles du pays malgré 30 ans de laminage néolibéral. La classe ouvrière avec les travailleurs de la terre, si souvent oubliée des discours au XXIe siècle a rappelé son caractère indispensable dans toute économie.

L’intersyndicale départementale CGT, FO, FSU et Solidaires s’est exprimée sur les mesures de déconfinement progressif annoncées par le Premier-ministre.

La phase 1 du plan de déconfinement a été mise en place le lundi 11 Mai, elle suscite de la satisfaction et du soulagement après 7 semaines vécues difficilement dans beaucoup de foyers. Pour autant, la pandémie n’est pas vaincue, les risques sanitaires sont élevés et les mesures de protection de la population indispensables. Le discours d’Edouard PHILIPPE n’est pas de nature à rassurer tous les oubliés de son dispositif et néanmoins les plus fragilisés par la crise du coronavirus : les retraités, les personnes agées en EPHAD, les sans-logements et les personnes en grande précarité...

Le tribunal judiciaire du Havre a invalidé, dans une décision rendu le 7 mai dernier, la réouverture de l’usine Renault à Sandouville (76).

Saisie par la CGT Renault, la justice a reconnu que la décision de la direction de rouvrir le site ne répondait pas aux procédures d’évaluation des risques et de consultation des représentants du personnel prévues par la loi mais également par… des accords d’entreprises signés par la direction. En clair, ni le CSE, ni le CHSCT n’avaient été consultés sur un protocole de reprise de production décidé unilatéralement par la direction du site.

Le 30 avril dernier, Michèle Picaud, membre de l’USR-CGT 44 (et de la section de St-Nazaire du PCF) assistait à une visio-conférence organisée par la Députée LaREM Audrey Dufeu-Schubert dans le cadre de sa mission gouvernementale pour améliorer « la place et l’image » des personnes âgées dans la société.

Colère de Michèle Picaud : « Je suis dépitée, je pensais que la crise sanitaire allait être évoquée. » a écrit la militante dans une longue lettre adressée à la députée de Loire-Atlantique.

C’est par ces mots que Fabien Roussel, Secrétaire National du PCF, s’adresse aux français. Le communiste reconnaît le courage et la détermination dont ils font preuve face à la pandémie et au difficile confinement qui a bouleversé leur vie.

Bien entendu il réaffirme son soutien aux soignants qui continuent de faire face malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent : des hôpitaux et un système de soin sacrifiés, juge-t-il.

Hommage aussi à toutes celles et tous ceux qui ont continué de travailler et dont les salaires devront être revalorisés et il ajoute : « Les étudiants, les salariés qui perdent 16% de leur salaire, les personnes âgées et les familles sous le seuil de pauvreté doivent être aidés. C’est pour cela que nous demandons le blocage des prix des produits de première nécessité, le gel des loyers, des factures, une allocation de solidarité pour les plus pauvres, le salaire maintenu à 100% en chômage partiel. »

Monsieur le Président, Nous sommes confinés depuis le 17 mars et vous avez annoncé que cela durerait au moins jusqu’au 11 mai.

Signez la pétition ici 

Depuis son manoir du Croisic où il est confiné, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux distille à qui veut l’entendre les derniers conseil du patronat en période de crise. Alors que des millions de Français respectent avec discipline les consignes de confinement afin de limiter la propagation du virus Covid-19, le patron des patrons, dans un entretien au Figaro le 11 avril dernier, appelle les entrepreneurs qui le peuvent à reprendre dès maintenant leur activité.

Sans qu’on en connaisse réellement les conditions, le déconfinement de la population française est prévu pour le 11 mai prochain. Mais déjà, des voix s’élèvent.

Alors que pour l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) qui publiait un rapport le 10 avril dernier un retour à la normale provoquerait une nouvelle vague épidémique s’il n'était pas mis en place un système de tests massifs et d'isolement des personnes infectées, les annonces du président de la république ne rassurent pas vraiment. «Le tracement et dépistage massif de cas-contacts pour les isoler rapidement sont nécessaires tout en maintenant les écoles fermées et les personnes âgées isolées» insistaient les auteurs du rapport.

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