Circulez… il n’y a rien à voir ! L’ex-président candidat est réélu, comme attendu, sans avoir véritablement fait campagne. Malgré un bilan très controversé et une gestion clivante, les institutions de la Cinquième République ont offert à nouveau à Emmanuel Macron les clefs de l’Élysée. Il est de fait avéré que l’élection présidentielle, de par les pouvoirs qu’elle octroie au vainqueur, impose son rythme à l’ensemble de la vie politique du pays.

Après quinze ans d’absence aux élections présidentielles, la parole communiste (portée chaleureusement par Fabien Roussel) est de retour. Un scrutin structurant de notre société qui porte la marque de la dérive présidentialiste de la république. Une réalité qui accentue la personnalisation et la bipolarisation au détriment du fond, tout au moins pour ceux qui s’inscrivent dans cette démarche.

Le ruissellement du président sortant est un échec, évidemment ! Les premiers de cordée  ont coupé la ficelle. Cette « théorie » n’est qu’une escroquerie idéologique. Élu il y a cinq ans à l’aune de la dite République en marche, ce pouvoir aura fait reculer la république, l’intérêt public et ses services publics, ainsi que l’autonomie financière des collectivités. Normal pour un pouvoir dont le cœur du projet est le libéralisme entrepreneurial. 

Il était d’usage, alors que l’année commençait au printemps, de s’offrir des étrennes le premier avril. Le déplacement du nouvel an au premier janvier ayant donné au don usuel du début avril un caractère plus léger, l’habitude est restée d’offrir quelque farce ou autre poisson.

Les revendications portées ces dernières semaines dans les manifestations par les différentes sensibilités nationalistes inquiètent. L’idée s’installe qu’en définitive la « matrice de l’Assemblée de Corse » n’est plus le lieu où il peut se débattre calmement des questions politiques.

Mercredi 2 février, la Fondation Abbé Pierre présentait son 27ème rapport annuel sur « L’état du mal-logement en France ».

Considéré comme un marché comme un autre, celui de l’hébergement des personnes âgées dépendantes, baptisé avec cynisme « or gris », ne cherche pas à faire preuve de la moindre moralité. La seule loi étant, là comme ailleurs, celle du profit et à plus forte raison lorsqu’il s’agit de grands groupes cotés en bourse.

Après la publication du livre enquête « Les infiltrés », écrit par Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, le gouvernement est sous le feu des critiques pour ses achats de « prestations intellectuelles » auprès de divers cabinets de conseil qui coûtent plusieurs milliards d’euros chaque année à l’État et aux collectivités territoriales. 

Après deux semaines de débats à l’Assemblée nationale, le passe vaccinal a été adopté, il remplace le passe sanitaire.

La dette est l’argument avancé par les libéraux, adorateurs du marché, pour justifier la réduction des dépenses publiques et sociales utiles. La rétraction des services publics, les privatisations et la mise en place de « réformes » comme celles de l’assurance-chômage et des retraites en sont une autre déclinaison. Alors que nous avons besoin de services publics renforcés notamment dans la santé et l’éducation.

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