Du 28 au 30 octobre, le président français rendait visite au roi du Maroc Mohammed VI, accompagné par neuf ministres et une cinquantaine de dirigeants d’entreprise à des fins ouvertement commerciales. Sur le plan de la diplomatie, la question du Sahara occidental a été traitée, Emmanuel Macron appuyant la vision marocaine d’une autonomie du territoire sous la souveraineté du royaume. Cette option est rejetée par le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, en conflit avec l’État marocain depuis 1975 et soutenu par l’Algérie.

Après le retrait de Joe Biden de la course à la Maison blanche, il y a eu quelque espoir de voir accéder au poste de présidente celle qui avait été sa vice-présidente, Kamala Harris. Femme noire, elle avait réussi à susciter un véritable enthousiasme dans la campagne et on a pu croire qu’un vent nouveau se levait. Les élections du 47e président des États-Unis en ont voulu autrement, Donald Trump a été élu, réélu.

A l’occasion du 83e anniversaire de l’exécution des 50 Otages, fusillés par les nazis le 22 octobre 1941 à Châteaubriant, Nantes et le Mont-Valérien, voici l’ensemble du programme des commémoration qui suivent, afin que leur sacrifice ne soit pas oublié.

Le 13 octobre à 9h45 à Indre, au palis sur le Môle : hommage à Eugène et Léoncie Kérivel et aux résistants indrais, évocation de Claudine Merceron avec Pascal Gillet.

Forte de son envie de participer à l’élan de générosité à l’égard des Ukrainiens qui arrivent en France, chassés par la guerre, la commune de Paimpont vote dans un beau geste de solidarité l’accueil de réfugiés. Toutes et tous semblent vivre leur nouvelle mission en harmonie jusqu’à l’arrivée de Syriens : « Il ne leur restait plus d’Ukrainiens… ». Le choc est rude pour certains, dont le maire déconcerté.

Alain Ruscio est historien, spécialiste du fait colonial. Il a consacré de nombreux ouvrages à l’histoire de l’empire français, de l’Indochine à l’Algérie. La Fédération PCF de Loire-Atlantique l’avait reçu dans le cadre des cent ans du Parti pour une conférence autour de son livre Les Communistes et l’Algérie. Des origines à la guerre d’indépendance.

Les mauvaises nouvelles continuent de tomber en Loire-Atlantique : l’unique centre de formation du grand ouest, installé à Saint-Étienne-de-Montluc, va fermer. À l’instar du projet Ecocombus, la décision semble définitive.

À l’issue du dernier comité social et économique (CSE) d’Enedis, qui s’est tenu le jeudi 19 septembre à Paris, la fermeture d’ici fin 2027 a été entérinée par l’entreprise. Au même moment, une cinquantaine d’électriciens se sont retrouvés sur le site pour maintenir la pression sur le CSE.

Après une mobilisation importante des agriculteurs pour leurs conditions de travail et leur rémunération en début d’année, le secteur agricole fait également face à une année difficile à cause de la météo, en particulier pour la forte pluviométrie. En Loire-Atlantique, l’activité agricole est diversifiée : élevage, maraîchage, sel, vigne, ostréiculture et horticulture. Sur les 4880 exploitations recensées dans le département en 2020, toutes sont dépendantes de la saisonnalité et des conditions météorologiques.

Les agents de la centrale électrique de Cordemais, mais aussi les élus du département et la population locale, ne décolèrent pas depuis la décision d’EDF d’abandonner le projet Ecocombust 2. Après neuf ans de lutte pour proposer une conversion de la centrale, neuf ans pour  réussir les tests  de viabilité technique, neuf ans pour sortir de la combustion charbon et pour remplacer celui-ci par la biomasse issue de déchets bois de catégorie B, EDF et l’État, son unique actionnaire, font marche arrière toute.

La nouvelle ministre de l’Éducation Nationale, Anne Genetet, ne connaît pas grand-chose à l’éducation, mais elle a de grandes compétences dans la formation. Longtemps expatriée à Singapour, elle avait créé un site internet intitulé « Help Agency » où elle donnait des conseils pour bien recruter sa « helper ». Les « helpers » sont des employés de maison qui sont en général des jeunes Philippines ou Indonésiennes.

Le grand oral de Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, n’a laissé aucun doute à celles et ceux qui en avaient. Son discours de politique générale s’inscrit dans la droite ligne ultra-libérale du macronisme, teintée de propos sécuritaires et anti-immigration qui n’étaient pas sans rappeler les postures de son ministre de l’intérieur Bruno Retailleau ou les exigences racistes du Rassemblement national vis-à-vis des migrants et de l’immigration.

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