Dans le cadre de la carte scolaire, 87 classes sont menacées de fermeture dans les écoles de Loire-Atlantique, dont de nombreuses en zone rurale. Les syndicats de l’Éducation nationale étaient déjà vent debout avant le Comité social d’administration départemental (CSAD). Ce conseil avait pour ordre du jour la répartition des moyens du premier degré, avec les ouvertures et fermetures de classes. Les syndicats avaient décidé de le boycotter.

Malgré les chiffres encourageants publiés par la préfecture montrant une diminution de la délinquance générale de l’ordre de 11 % à Nantes en 2023 et de 3.2 % sur l’ensemble du département, certains événements récents nous rappellent que le chemin à effectuer pour en arriver à une certaine sérénité dans l’espace public est encore long. Ceci d’autant plus pour les habitantes et habitants de nos quartiers populaires.

Pendant deux jours et sur le thème de la souveraineté industrielle, Léon Deffontaines a sillonné l’estuaire de la Loire, à la rencontre du monde du travail, de syndicalistes des ports et docks, de l’aéronautique, de la SNCF, de la fonction publique territoriale ou des banques. Après des échanges et la visite des ateliers de réparation du Grand port maritime Nantes Saint-Nazaire au Pellerin, direction le studio de Télénantes pour une interview sur son déplacement.

Léon Deffontaines, tête de la liste « gauche unie » aux élections européennes, a tenu sa première  réunion publique ligérienne, à Nantes, aux Salons Mauduit le mardi 13 mars dernier. Près de 300 personnes étaient présentes pour un échange à bâtons rompus avec la salle, dans une ambiance mobilisatrice. Ce fut l’occasion de lancer en grand la campagne des européennes 2024 en Loire-Atlantique.

Cette année avait lieu pour la 35ᵉ fois, du 18 au 23 mars, la Semaine de la presse et des médias dans l’École. Cet événement a pour but de permettre aux élèves des écoles, collèges et lycées d’apprendre à mieux décrypter l’univers des médias, de comprendre ses enjeux culturels et démocratiques, de former leur jugement critique pour forger leur identité de citoyen tout en développant leur goût pour l’actualité.

Il faut reconnaître qu’avec les mutations de tous ordres que connaît le monde médiatique dans son ensemble, cette action menée auprès des jeunes générations est essentielle. Le recul de la presse écrite dans les usages, la fermeture des points de vente physiques, les bouleversements liés au numérique, le discrédit qui frappe les journalistes entraînent une relativisation générale de l’information, laissant libre cours aux pires formes de désinformations, accentuées par des réseaux sociaux boostés au sensationnalisme et à l’émotionnel.

Les prévisions de recettes fiscales formulées l’année dernière par le ministère de l’économie et des finances ont été sous-évaluées. En effet, le déficit atteint les 5.5 % du Produit Intérieur Brut de la France, alors que Bruno Le Maire, ministre en place depuis 2017, tablait sur 4,9 %. Un sérieux dérapage de 16 milliards d’euros, dont la seule responsabilité incombe au ministre, chantre de la rigueur budgétaire sur les plateaux de télévision où avec un ton grave, il aime s’accrocher à ses vieilles recettes économiques ultra-libérales, mais surtout exècre en public l’idée même de l’imposition des revenus des foyers les plus aisés et ceux du capital. Il a moins de scrupules lorsqu’il s’agit de la TVA ou lorsqu’il double le forfait médicaments. 

Haïti est de nouveau en proie à la violence sur fond de pauvreté, de corruption et de guerres des gangs. Dans ce pays francophone caribéen, premier État noir indépendant, les institutions se sont effondrées et une guerre civile fait rage.

C’est l’un des pays les plus pauvres du monde et son peuple subit depuis des décennies l’instabilité démocratique, les catastrophes naturelles et les crises sanitaires. Aux dictatures (famille Duvallier…) succèdent les régimes autocratiques, seulement interrompus par des coups d’État ou des assassinats, comme ce fut le cas pour le Président Jovenel Moïse en juillet 2021. Le gouvernement provisoire, alors installé par la communauté internationale, devait organiser des nouvelles élections, mais Ariel Henry, Premier ministre par intérim depuis lors, refuse de quitter le pouvoir. 

Après avoir rappelé la position communiste, condamnant l’offensive criminelle de Poutine et réaffirmant le soutien voté pour la défense de l’Ukraine – « Oui, la Russie ne doit pas gagner la guerre », Fabien Roussel a marqué clairement son opposition aux propos va-t-en-guerre du Président. Jugeant que l’accord prévoyant une intégration de l’Ukraine dans l’Union européenne et dans l’Otan ne pouvait que nous entraîner plus encore dans le conflit et que le volet « coopération militaire de défense » était un chèque en blanc sans garde-fou, le Secrétaire national du Parti communiste a réaffirmé l’urgence d’une solution diplomatique : 

« La diplomatie, ce n’est pas de savoir discuter uniquement avec ses amis. C’est aussi avoir le courage de chercher des solutions politiques plutôt que de bomber le torse et d’endosser ses habits militaires ! (…) Pour y travailler, nous appelons à la mise en place d’une conférence sur la sécurité collective des pays européens. Ce n’est bien sûr pas à nous de proposer des solutions précises, elles émergeront dans le cadre d’une négociation durant laquelle tous les éléments devront être mis sur la table (...)

L’urgence d’une solution politique pour aller vers un plan de paix et donc d’un cessez-le-feu humanitaire et militaire doit être notre horizon. C’est une priorité pour les Palestiniens, ainsi que pour les Israéliens que de riposter aux logiques de guerre et de conflits qui s’insinuent dans les pensées depuis trop longtemps. La création d’un État palestinien est le point névralgique de la sortie de ce conflit depuis 1947, date du plan de partition de l’Onu.

La bande de Gaza qui est une terre d’exil et de refuge depuis 1948 est bombardée sans discontinuer par Israël, pas de répit pour cette enclave enfermée entre mer, terre, colons et armée. La seule alternative, c’est de mourir ou d’être affamé.

Il y a un mois, le monde agricole se mobilisait très largement, partout en France, pour dénoncer sa situation devenue insupportable, faute de prix rémunérateurs, d’égalité face aux normes et par manque de reconnaissance. Pourtant, la souveraineté alimentaire est un enjeu crucial.

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