La Gauche marque son retour au pouvoir en Uruguay après les élections présidentielles du 24 novembre 2024 remportées par le Frente Amplio (Front large) et son candidat victorieux, Yamandú Orsi. Cet ancien professeur d’histoire de 57 ans issu d’un milieu rural et modeste est sorti vainqueur avec 49,8 % des voix contre Álvaro Delgado Ceretta dont la coalition gouvernementale de centre droit dirige le pays depuis 2020. Plus de 90 % des électeurs se sont exprimés dans ce pays de 3,4 millions d’habitants où le vote est obligatoire.

Enfin, un premier cessez-le-feu — hélas bien fragile — au Liban pour faire taire les bombardements et sauver des vies. La guerre destructrice du gouvernement d’extrême droite israélien aura coûté 3 000 vies libanaises.

Détenu en France depuis plus de 40 ans, Georges Ibrahim Abdallah a aujourd’hui 73 ans. Il avait été condamné à la prison à perpétuité en 1987 pour les meurtres d’un attaché militaire américain Charles R. Ray et d’un diplomate israélien Yacov Barsimantov. À l’époque, l’affaire avait défrayé la chronique car largement politisée après son arrestation pour port d’armes et faux papiers.

Alors que les autorités libanaises font état d’un premier bilan de 2 600 morts depuis l’intensification du conflit Israël-Hamas sur son territoire fin septembre, l’escalade se poursuit au Proche-Orient avec un gouvernement israélien de plus en plus véhément. En limogeant le ministre de la Défense, Yoav Gallant, le 5 novembre dernier, Netanyahou durcit une nouvelle fois le ton. Accusé de ne pas suivre la ligne de conduite sans concession du gouvernement, son licenciement reste une surprise pour le peuple israélien.

Du 28 au 30 octobre, le président français rendait visite au roi du Maroc Mohammed VI, accompagné par neuf ministres et une cinquantaine de dirigeants d’entreprise à des fins ouvertement commerciales. Sur le plan de la diplomatie, la question du Sahara occidental a été traitée, Emmanuel Macron appuyant la vision marocaine d’une autonomie du territoire sous la souveraineté du royaume. Cette option est rejetée par le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, en conflit avec l’État marocain depuis 1975 et soutenu par l’Algérie.

Après le retrait de Joe Biden de la course à la Maison blanche, il y a eu quelque espoir de voir accéder au poste de présidente celle qui avait été sa vice-présidente, Kamala Harris. Femme noire, elle avait réussi à susciter un véritable enthousiasme dans la campagne et on a pu croire qu’un vent nouveau se levait. Les élections du 47e président des États-Unis en ont voulu autrement, Donald Trump a été élu, réélu.

Mis à part en 2009 et 2012, pendant la quasi-totalité des soixante-dix dernières années, le Parti libéral-démocrate (PLD) a gouverné le Japon. 
À l’image d’Emmanuel Macron, Shigeru Ishiba (Premier ministre japonais) avait pourtant lui-même convoqué ces élections, espérant consolider son pouvoir et renforcer la position de son parti, qui partage la gouvernance avec le parti Komei. Mais, empêtré dans divers scandales financiers, le PLD a perdu sa majorité.

Le 27 septembre 2024, Hassan Nasrallah, fondateur et secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne sur le siège de l’organisation. L’élimination du chef du « parti de Dieu » a été précédée de l’explosion de bipeurs et talky piégés, blessant et tuant des dizaines de cadres du mouvement.

L’ouverture d’un nouveau front par Israël était largement attendu, tant la situation était devenue impossible pour Benyamin Netanyahou. 

Ces derniers mois, certains résultats électoraux dans quelques grandes villes et länders d’Autriche nous surprenaient positivement, donnant au KPÖ, le parti communiste autrichien, des scores encourageants, une maire à Graz, des députés… Les Nouvelles de Loire-Atlantique s’en étaient fait l’écho.

Malheureusement, ces résultats ponctuels ne pouvaient être représentatifs de l’ensemble du pays, dont les divisions entre villes et campagnes se sont brutalement rappelées à notre raison avec les dernières législatives.

Depuis plusieurs semaines les manifestations massives se multiplient en Argentine et les sujets sont nombreux. Travail, Retraites, Universités, Logements, ces problématiques du quotidien pour le peuple argentin convergent toutes dans un sens, l’augmentation de la pauvreté. Les millions de manifestants à travers le pays n’y changent rien, car la politique ultralibérale de Javier Milei ne s’effectue qu’à coup de décrets autoritaires et de vetos anti progrès social.

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