Après la publication du livre enquête « Les infiltrés », écrit par Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, le gouvernement est sous le feu des critiques pour ses achats de « prestations intellectuelles » auprès de divers cabinets de conseil qui coûtent plusieurs milliards d’euros chaque année à l’État et aux collectivités territoriales. 

Pendant la crise pandémique, avec le « quoi qu’il en coûte » du pouvoir macronien, la dette s’est renforcée. Une  situation qui permet de la démystifier lorsqu’ il s’agit de répondre aux besoins essentiels de la population en matière de santé. La mise en place  du FPU (forfait patient urgence) pour les patients se présentant aux urgences sans un suivi d’hospitalisation ne répond plus à cette notion. Il faut maintenant passer à la caisse. 

Après deux semaines de débats à l’Assemblée nationale, le passe vaccinal a été adopté, il remplace le passe sanitaire.

La dette est l’argument avancé par les libéraux, adorateurs du marché, pour justifier la réduction des dépenses publiques et sociales utiles. La rétraction des services publics, les privatisations et la mise en place de « réformes » comme celles de l’assurance-chômage et des retraites en sont une autre déclinaison. Alors que nous avons besoin de services publics renforcés notamment dans la santé et l’éducation.

En déplacement dans la péninsule arabique au début du mois, Emmanuel Macron a fait coup double dans l’ignoble : il est d’abord devenu le premier dirigeant occidental à rencontrer le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane depuis que celui-ci est accusé d’avoir commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018, puis il a conclu un contrat d’armement record avec les Émirats arabes unis (EAU). Pour 16,6 Md €, ce sont donc 80 Rafale de Dassault et 12 hélicoptères Caracal qui viendront garnir l’arsenal de l’armée émiratie.

L’Europe assiste quotidiennement aux drames humains qui se déroulent à ses portes, sur ses routes, ses voies de chemin de fer, ou ses cols de montagne. Tous les jours, des dizaines de migrants meurent, victimes des conséquences de la guerre et de la pauvreté qu’ils fuient, au péril de leur vie. 

Le 2 décembre à l’Assemblée nationale, Fabien Roussel présentait une «Proposition de résolution visant à lutter contre la banalisation des discours de haine dans le débat public ». Après avoir rappelé le rôle des médias, réseaux sociaux, prises de positions publiques dans une évolution pour le moins délétère, fourni des chiffres et donné des exemples marquants, le député communiste en a appelé à la vigilance absolue à l’égard des discours de haine portés dans l’espace public et à la fermeté totale à l’égard de ceux qui transgressent les lois.

L’entreprise publique RTE, gestionnaire du réseau de transport de l’électricité, a publié le 25 octobre dernier son rapport sur l’évolution du système électrique de la France. Il s’agit d’une étude approfondie baptisée « Futurs énergétiques 2050 » qui, contrairement aux rapports antérieurs, est une prospective à 30 ans et non plus à 10 ou 15 ans comme précédemment.

Le 1er octobre, les tarifs régulés du gaz ont augmenté 12.6 %, ce qui porte à 57 % l’augmentation constatée par les usagers depuis le début de l’année.

A sept mois des élections présidentielles, le tableau se clarifie… un peu.

A gauche, EELV a enfin réussi à départager ses nombreux prétendants. Au terme d’une primaire ouverte qui n’aura rassemblé que 100 000 votants, l’eurodéputé Yannick Jadot a battu sur le fil l’économiste Sandrine Rousseau. D’aucuns y ont vu la victoire d’une tendance plus centriste et taillée pour la présidentielle sur le radicalisme déroutant de Rousseau. Sauf surprise, Jadot – dont le groupe avait voté la résolution du parlement européen criminalisant le communisme en 2019 – rejoindra la cohorte des candidats réformistes sur la ligne de départ à gauche en compagnie de la maire de Paris Anne Hidalgo, investie par le PS, et les sociaux-démocrates Jean-Luc Mélenchon investi par la France insoumise et Arnaud Montebourg, investi par sa personne.

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