Jean Castex a annoncé, au début du mois, son plan d’attaque pour relancer la machine économique de la France. Ce plan programmé jusqu’en 2022, année des prochaines élections présidentielles et législatives, est doté de 100 milliards d’euros. Une somme parfaitement ronde dont le montant important a l’objectif de rassurer en cette rentrée où les incertitudes sont omniprésentes.

Au nord c’était les corons…. Nous voici a Dunkerque, si les mines sont devenues des musées, les briques des maisons sont toujours rouges, bon signe… Les pierres portent aussi la mémoire des luttes ouvrières d’hier et résonnent pour les luttes sociales d’aujourd’hui, il y pousse même de l’herbe verte au pied des briques – non seulement pour se reposer – mais pour nous rappeler dès maintenant à la nécessité de construire l’alternative sociale et écologique.

Soixante ans après les décolonisations, la diplomatie française s’est rappelée au bon souvenir de son ancien empire. D’abord au Liban, touché au cours de l’été par une catastrophe industriel et secoué par une colère populaire inédite. Dans cet ancien mandat français, le président de la République a effectué pas moins de deux visites en moins d’un mois.

Après la journée de mobilisation du 16 juin, celle du 30 a également été un succès. Il faut dire que (à l’heure où nous écrivons ces lignes) les soignants sont loin d’être convaincus par ce qui pourrait sortir du fameux SEGUR de la santé.

Dans une période politique incertaine (sur fond de crise sanitaire, démocratique, économique et sociale), le PCF parvient à garder un ancrage local fort à l’échelle du territoire national malgré un second tour mitigé faisant suite à un très bon premier tour. 

Sans surprise, le parti présidentiel subit un échec sérieux. Les résultats du 1er tour avaient déjà annoncé la couleur, le 2ème tour a amplifié la défaite des marcheurs. Et même si l’abstention était à un niveau encore jamais vu, le message des électeurs envoyé au Président de la République et à sa majorité est limpide. LREM avait l’objectif de faire élire 10 000 élus, il n’en est rien.

Le second tour des élections municipales a marqué les esprits par l’abstention record de près de 60 %. Si la peur de l’épidémie a pu être un facteur explicatif, on serait bien en peine d’expliquer les larges regroupements de nos concitoyens, en particulier dans les grandes agglomérations dans les commerces, manifestations et centre-villes d’où la peur du virus semble absente.

La crise sanitaire est un révélateur puissant. Elle prouve, s’il en était besoin, que bien que durement affaibli depuis des années, notre système public de santé incarné par l’hôpital public, ses soignants est d’une utilité vitale pour la population. Il faut donc le renforcer.
Sans protection, sans matériel, les personnels soignants, médicaux et non médicaux des hôpitaux, des EHPAD ont fait face avec responsabilité, compétences et créativité.

Le 9 juin dernier, dans toute la France des associations, syndicats, partis politiques, dont le PCF, appelaient à la mobilisation la plus large contre le racisme et les violences policières. A la suite du meurtre de Georges Floyd, dans de nombreux pays, les manifestations ont essaimé.

Les sites de Flins, d’Alpine à Dieppe, des Fonderies de Bretagne à Caudan ou de Maubeuge sont menacés, en plus de celui de Choisy-le-Roi, quoi qu’en dise la direction du groupe Renault !

La mobilisation des salariés et des élus, peut permettre de faire reculer la direction du groupe sur ses intentions. Ces luttes ne font que commencer à Choisy à Dieppe, à Maubeuge, à Caudan où les annonces de la direction rencontrent une forte opposition de la part des salariés et des élus locaux, rassemblés dans leur diversité.

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