Dans une tribune parue dans le JDD du dimanche 18 juin dernier, six députés de gauche appellent à la création « d’une politique publique des vacances ». Selon l’Observatoire des inégalités, 40 % des Français ne partent jamais en vacances. Ce chiffre montre l’étendue de la fracture sociale qui ne fait que s’aggraver au fil des ans.

La phrase d’Élisabeth Borne concernant le Rassemblement national en tant qu’héritier de Pétain permet de revenir sur les origines peu reluisantes du Front national auquel a succédé l’actuel parti d’extrême droite.

En octobre 1972, le FN va rassembler différents mouvements, illégaux et dissous pour certains, œuvrant au grand jour pour d’autres, et remettre au premier plan quelques personnalités de sinistre mémoire.

Parmi les fondateurs du FN, nous retrouvons sans surprise de nombreux « collaborationnistes », certains ayant combattu dans la Waffen-SS, comme Victor Barthélémy (après un passage fugace au PC, rejoindra dès 1936 le PPF de Doriot

L’Association France-Palestine Solidarité organisait récemment à Nantes une conférence-débat avec l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri. Celui-ci, après avoir brièvement évoqué ce qu’il avait pu subir, notamment son expulsion d’Israël, expulsion qualifiée de crime de guerre par l’Onu, a exposé avec force exemples ce que vit l’ensemble de la population palestinienne depuis tant d’années : confiscation et destruction de maisons, de quartiers, appropriation des terres… Il a notamment parlé de la construction du mur qui, en modifiant les frontières, a délibérément «  expulsé  » 150 000 habitants, procédant ainsi à un véritable nettoyage ethnique. 

Sujet qu’il connaît malheureusement trop bien pour avoir été arrêté six fois et mis dix ans sous les verrous, Salah Hamouri a longuement abordé la question des prisons, en donnant des chiffres étourdissants : 5000 prisonniers politiques, dont 1000 en «  détention administrative  » - formule permettant l’arrestation totalement arbitraire de palestiniens s’appuyant sur des dossiers de sécurité secrets dans le seul but de briser ce qui fait la vie des emprisonnés et de leurs proches. 

La loi de programmation militaire 2024-2030 était en débat à l’Assemblée nationale et au Sénat. Il s’agit pour le gouvernement de faire adopter 413 milliards d’euros de crédits pour les armées françaises sur sept ans. C’est un budget historique pour répondre, en partie, aux injonctions de l’Otan et aux exigences des États-Unis, qui estiment qu’en 2025 les pays membres de l’Otan devront consacrer 2 % de leur PIB aux budgets militaires.

Parmi les nombreuses mesures du gouvernement pour éviter la flambée des prix, le trimestre anti-inflation était actif depuis le mois de mars, engageant les grands distributeurs à mettre en rayon des produits du quotidien à des prix préférentiels. Ce dernier vient d’ailleurs d’être prolongé d’un trimestre supplémentaire mais n’impacte visiblement pas la montée des prix en général.

Quand un service public ne fonctionne plus, le gouvernement fait une plateforme numérique pour résoudre le problème. L’État-plateforme est d’abord un concept, initialement proposé par l’ingénieur informaticien et entrepreneur américain Tim O’Reilly.

Selon les calculs d’Oxfam France, la rémunération du travail dans la valeur ajoutée est passée de 61 % à 51 %, soit une baisse de 10 points en dix ans. Ainsi, les dividendes du CAC40 ont connu un nouveau record en 2022 avec 80,1 milliards d’euros versés à leurs actionnaires. En parallèle, jamais les entreprises françaises n’ont touché autant d’aides publiques, un paradoxe difficile à appréhender, tant les interventions économiques en faveur des entreprises sont diverses.

Au début du mois d’avril, la Convention Citoyenne sur la fin de vie a rendu son rapport au gouvernement. Depuis le mois de décembre, ces 185 citoyens tirés au sort parmi la population française se sont réunis afin de débattre autour de la question de l’accompagnement de la fin de vie au cours de neuf sessions de trois jours. 

Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine, a déposé une proposition de loi visant à conditionner les subventions accordées aux écoles privées sous contrat avec l’Éducation nationale à des critères de mixité sociale.

L’Elysée comme Matignon avaient rêvé à l’essoufflement du mouvement contre la réforme des retraites, à la résignation populaire. Ils voulaient laisser derrière eux cet épisode qui marquera à jamais le quinquennat, l’acte 2 macronien, qui selon tous les commentateurs, quelle que soit la diversité des opinions, aura fort mal commencé.

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