La vie politique nationale et internationale est comme la météo : tempétueuse ! Le temps de la fraternité, de l’égalité et de la solidarité vécues à la fête de l’Huma était une éclaircie éphémère dans un monde où, comme l’écrivait Jean Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ». Un an après l’attaque terroriste du Hamas contre des jeunes israéliens venus faire la fête, la plaie est encore ouverte et les cœurs saignent.

L’affrontement entre capital et travail franchit un nouveau seuil ces dernières semaines dans notre pays. En attestent les dernières annonces du pouvoir en place, épaulé de ses alliés patronaux, signant définitivement la fin du « quoiqu’il en coûte » et le retour aux bons vieux réflexes libéraux et austéritaires.

Face à la situation internationale, entre les différents conflits (Ukraine, Palestine, Haut Karabakh…) ou les propos d’Emmanuel Macron concourant à l’escalade des tensions, la lutte pour la Paix et la Solidarité internationale doit être un axe fort de campagne pour ces élections européennes du 9 juin 2024 !

Comme le citait notamment Clara Zetkin, « faisons la guerre à la guerre » ! La Paix s’avère indispensable tant pour le développement que pour la stabilité de nos sociétés. Pour cela, la vision politique doit être la mise en œuvre de coopérations mutuellement favorables tant au niveau international que régional, ainsi que la garantie d’accès aux droits fondamentaux à toutes et tous, l’assurance d’une sécurité collective (alimentaire, physique...), ce qui implique forcément la fin de l’accaparement des biens communs et des richesses.

Les Européennes de 2024 représentent un enjeu crucial pour notre parti ainsi que pour l’ensemble des Français. Notre objectif est ambitieux : rassembler plus d’un million de voix, surpassant largement les 560 000 voix recueillies en 2019.  Cette ambition, exprimée par notre secrétaire national, Fabien Roussel, souligne la nécessité d’un engagement fort et d’une mobilisation large pour atteindre le seuil des 5 %, garantissant l’élection d’au moins cinq députés en juin. 

Une année qui commence, cela pourrait ressembler à un paysage qui se serait enneigé pendant la nuit et dont on voudrait conserver la blancheur. Malheureusement, les fracas du monde persistent et la réalité à tôt fait de nous rappeler que le passage d’une année à la suivante est impuissant à remettre les compteurs à zéro.

L’année 2023 se termine avec la disparition d’Henry Kissinger presque 50 ans exactement après les crimes dont il s’était rendu complice au Chili en accompagnant la dictature Pinochet. Kissinger était l’homme de l’ombre de l’administration américaine, anticommuniste féroce, instigateur de la grande boucherie au Vietnam.

La situation géopolitique mondiale et son lot de guerres et d’atrocités, comme elles se déploient sous nos yeux en Israël et Palestine, avec les répliques aveugles ayant cours à Gaza suite à l’horreur terroriste du 7 Octobre, témoignent de l’urgence de faire entendre les voix des peuples, la voix de la paix. 

Le monde assiste avec horreur à la tragédie qui s’abat sur le Proche-Orient. L’attaque terroriste par le Hamas contre Israël a pris la vie à plus de 1300 civils innocents, parmi lesquels de nombreux enfants. Et des familles sont sans nouvelles de 150 de leurs proches, pris en otage. À ces actes odieux, Netanyahou, le premier ministre israélien d’extrême droite répond par un déluge de feu sur une population contrainte par la force, de vivre sur un territoire à peine plus grand que l’agglomération nazairienne.

Université d’été, campus des élus, initiatives de nos sections sur les territoires et bientôt Fête de l’Humanité. La rentrée des communistes du pays comme du département démarre sur les chapeaux de roue tandis qu’elle s’annonce difficile pour beaucoup avec notamment une hausse de prix sans précédent qui frappe de plein fouet les jeunes, retraités, salariés et familles populaires. 

Comme tous les trois ans, le Sénat sera renouvelé par moitié le 24 septembre prochain. Cent-soixante-dix des sièges occupés sont en jeu et les groupes de gauche sont largement concernés par cette échéance. 

En effet, les sièges de 33 des 64 socialistes, de 11 des 15 communistes et de 3 des 12 écologistes sont à défendre. Bien que cette élection soit au suffrage indirect, elle a un impact important sur la vie politique française à plus d’un titre, et particulièrement durant les quatre prochaines années de mandat d’Emmanuel Macron. Les élu.es communistes sont reconnus comme une opposition inflexible à la politique antisociale du gouvernement et également comme une force de propositions pour construire une alternative. 

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