Un comble ! La République Française, par la voix de son Président, cherche de l’argent pour renforcer l’arsenal militaire de la France, suggérant même pour arriver à ses fins de puiser dans l’épargne des Français. En effet, lors de sa déclaration du 20 février dernier devant les partis politiques, Emmanuel Macron a exprimé la volonté d’augmenter les dépenses militaires de 2 % du PIB à 3 % et à terme à 5 %.

En ces temps troublés où l’extrême droite resurgit et où les droits des femmes subissent des assauts répétés, le 8 mars résonne comme un appel à la résistance. Face à l’émergence d’une internationale fasciste qui menace les droits des femmes à travers le monde, la vigilance et la mobilisation s’imposent.

2024 s’est achevée dans un climat de turbulences politiques après la dissolution décidée par le Président de la République. Ce chaos, loin d’être anecdotique, a encore retardé les réponses nécessaires aux problèmes actuels et aggravé les difficultés du quotidien vécues pour beaucoup.

Conscients de la gravité de cette situation, les communistes ont pris leurs responsabilités en engageant un dialogue exigeant avec le gouvernement nouvellement nommé. Les salariés et les familles populaires n’ont pas le luxe d’attendre une nouvelle dissolution ou des élections présidentielles anticipées pour voir leurs conditions de vie, leurs services publics et leur pouvoir d’achat s’améliorer.

Assumant et amplifiant le budget de rigueur Barnier (dont le destin est désormais connu), la présidente de droite de la région des Pays de la Loire, Christelle Morançais a surpris son monde avec une violence qu’on ne connaissait pas à la droite républicaine régionale.

La vie politique nationale et internationale est comme la météo : tempétueuse ! Le temps de la fraternité, de l’égalité et de la solidarité vécues à la fête de l’Huma était une éclaircie éphémère dans un monde où, comme l’écrivait Jean Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ». Un an après l’attaque terroriste du Hamas contre des jeunes israéliens venus faire la fête, la plaie est encore ouverte et les cœurs saignent.

L’affrontement entre capital et travail franchit un nouveau seuil ces dernières semaines dans notre pays. En attestent les dernières annonces du pouvoir en place, épaulé de ses alliés patronaux, signant définitivement la fin du « quoiqu’il en coûte » et le retour aux bons vieux réflexes libéraux et austéritaires.

Face à la situation internationale, entre les différents conflits (Ukraine, Palestine, Haut Karabakh…) ou les propos d’Emmanuel Macron concourant à l’escalade des tensions, la lutte pour la Paix et la Solidarité internationale doit être un axe fort de campagne pour ces élections européennes du 9 juin 2024 !

Comme le citait notamment Clara Zetkin, « faisons la guerre à la guerre » ! La Paix s’avère indispensable tant pour le développement que pour la stabilité de nos sociétés. Pour cela, la vision politique doit être la mise en œuvre de coopérations mutuellement favorables tant au niveau international que régional, ainsi que la garantie d’accès aux droits fondamentaux à toutes et tous, l’assurance d’une sécurité collective (alimentaire, physique...), ce qui implique forcément la fin de l’accaparement des biens communs et des richesses.

Les Européennes de 2024 représentent un enjeu crucial pour notre parti ainsi que pour l’ensemble des Français. Notre objectif est ambitieux : rassembler plus d’un million de voix, surpassant largement les 560 000 voix recueillies en 2019.  Cette ambition, exprimée par notre secrétaire national, Fabien Roussel, souligne la nécessité d’un engagement fort et d’une mobilisation large pour atteindre le seuil des 5 %, garantissant l’élection d’au moins cinq députés en juin. 

Une année qui commence, cela pourrait ressembler à un paysage qui se serait enneigé pendant la nuit et dont on voudrait conserver la blancheur. Malheureusement, les fracas du monde persistent et la réalité à tôt fait de nous rappeler que le passage d’une année à la suivante est impuissant à remettre les compteurs à zéro.

L’année 2023 se termine avec la disparition d’Henry Kissinger presque 50 ans exactement après les crimes dont il s’était rendu complice au Chili en accompagnant la dictature Pinochet. Kissinger était l’homme de l’ombre de l’administration américaine, anticommuniste féroce, instigateur de la grande boucherie au Vietnam.

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