«Séparatisme», ce mot d’Emmanuel Macron marque la volonté électoraliste de prendre les devants sur la droite et son extrême dans le débat en vue des élections présidentielles. Plutôt que de lutter contre les dérives sectaires, qui visent à assujettir les personnes à une structure sociale et à l’idéologie qui la justifie, c’est le communautarisme qui est remis sur la table.

Ces dernières années, la France a connu de nombreux mouvements de protestation, du mouvement des « Gilets jaunes » aux manifestations appelant à une action face à l’urgence climatique, de celles en faveur de la justice sociale ou encore contre l’impunité policière et le racisme qui ont suivi l’homicide de George Floyd aux États-Unis.

Depuis 2010 et Sarkozy le service public de la formation professionnelle des adultes a été méthodiquement laminé. En 2010 cela a commencé par la casse de l’AFPA (issu du CNR) qui aujourd’hui n’est plus qu’un outil de formation à but lucratif comme les autres. Parallèlement l’État s’est désengagé de plus en plus de la mission de formation des adultes en confiant aux régions de plus en plus de prérogatives en la matière.

Lundi 28 septembre, le gouvernement présentait en conseil des ministres le projet de loi de finances (PLF) 2021, préparé par les services du ministère de l’économie et des finances. Les choix portés par ce projet budgétaire revêtent une importance majeure puisque la comptabilité nationale s’y référera toute l’année. Intégrant le plan de relance aux 100 milliards présenté début septembre, le projet de loi de finances pour 2021 conforte sa volonté de privilégier les entreprises, sans attendre quelque contrepartie que ce soit.

172 sièges du sénat étaient à renouveler dans la moitié des départements français le dimanche 27 septembre dernier. Les résultats n’ont pas bousculé la couleur politique de l’hémicycle du Palais du Luxembourg. En effet, la droite et le centre conservent leur majorité. Finalement, le scrutin confirme les résultats des dernières élections municipales. La nouveauté concerne EELV qui parvient à faire élire 10 sénatrices et sénateurs et crée ainsi un groupe au Sénat.

La chute de Presstalis qui assurait 75 % de la distribution des quotidiens et des magazines, a entraîné le licenciement de l’essentiel de ses salariés. Venant s’ajouter aux conséquences du confinement. Il s’en est suivi pendant plusieurs mois une désorganisation de la distribution des quotidiens et une mise en danger de l’ensemble de la filière.

Le 13 juillet dernier, le 1er ministre saluait les accords signés dans le cadre du Ségur de la Santé, se félicitant d’un effort historique ! 
« Grand moment de l’histoire de la santé ou fumisterie ? » C’est sans doute la question que devrait se poser le gouvernement.  Si l’augmentation de 183€ net mensuels pour les personnels hospitaliers va certes améliorer l’ordinaire, ils permettent tout juste de rattraper la perte de pouvoir d’achat accumulée depuis 2010 du fait du blocage des salaires dans la fonction publique.

D’abord il y a l’héritage ...
depuis 2013 plus une commande de masques ne fut passée par les pouvoirs publics. Le transfert des stocks fut délégué aux entreprises et aux collectivités. Résultat : la découverte de l’effondrement des stocks dans les hôpitaux et la course à la récupération.
Faute de moyens il fut proclamé que les masques n’étaient pas nécessaires ni efficaces.

Si le transport aérien est presque totalement à l’arrêt depuis le début de la crise sanitaire, les transports du quotidien s’adaptent pour répondre aux besoins et aux mesures que la période impose. Après la fin des mesures de confinement, la rentrée scolaire fait gonfler les pics de fréquentation de tous les modes de transport.

Il y a maintenant deux semaines que les 280000 élèves de Loire-Atlantique ont repris les chemins de l’école. Cette année cependant, l’étrangeté de cette rentrée n’a pu échapper à personne, en premier lieu à nos écoliers dont la scolarité a été singulièrement bousculée au printemps.

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