Cette année avait lieu pour la 35ᵉ fois, du 18 au 23 mars, la Semaine de la presse et des médias dans l’École. Cet événement a pour but de permettre aux élèves des écoles, collèges et lycées d’apprendre à mieux décrypter l’univers des médias, de comprendre ses enjeux culturels et démocratiques, de former leur jugement critique pour forger leur identité de citoyen tout en développant leur goût pour l’actualité.

Il faut reconnaître qu’avec les mutations de tous ordres que connaît le monde médiatique dans son ensemble, cette action menée auprès des jeunes générations est essentielle. Le recul de la presse écrite dans les usages, la fermeture des points de vente physiques, les bouleversements liés au numérique, le discrédit qui frappe les journalistes entraînent une relativisation générale de l’information, laissant libre cours aux pires formes de désinformations, accentuées par des réseaux sociaux boostés au sensationnalisme et à l’émotionnel.

L’annonce récente de Gabriel Attal et de son ministre de l’Intérieur concernant l’autonomie de la Corse et sur l’évolution du statut des collectivités d’outre-mer pose question. Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement « tiendra les engagements » pris par le Président Emmanuel Macron, notamment en ce qui concerne l’intégration de la Corse dans la Constitution française comme une communauté historique, linguistique et culturelle.

Les prévisions de recettes fiscales formulées l’année dernière par le ministère de l’économie et des finances ont été sous-évaluées. En effet, le déficit atteint les 5.5 % du Produit Intérieur Brut de la France, alors que Bruno Le Maire, ministre en place depuis 2017, tablait sur 4,9 %. Un sérieux dérapage de 16 milliards d’euros, dont la seule responsabilité incombe au ministre, chantre de la rigueur budgétaire sur les plateaux de télévision où avec un ton grave, il aime s’accrocher à ses vieilles recettes économiques ultra-libérales, mais surtout exècre en public l’idée même de l’imposition des revenus des foyers les plus aisés et ceux du capital. Il a moins de scrupules lorsqu’il s’agit de la TVA ou lorsqu’il double le forfait médicaments. 

Il y a un mois, le monde agricole se mobilisait très largement, partout en France, pour dénoncer sa situation devenue insupportable, faute de prix rémunérateurs, d’égalité face aux normes et par manque de reconnaissance. Pourtant, la souveraineté alimentaire est un enjeu crucial.

Longtemps très prospères car idéalement situées sur les routes commerciales qui reliaient l’Europe à l’Orient, les Comores lient leur destin à la France en 1841. Le sultan Andriantsoly souhaite, par la vente d’une de ses îles, préserver son autonomie face aux autres souverains comoriens et se protéger des razzias de pirates qui ont fortement dépeuplé l’île de Dzaoudzi. Louis-Philippe Ier intègre alors officiellement Mayotte à la France.

À Paris, les Jeux Olympiques se préparent, les réservations d’hôtel explosent en même temps que les coûts d’hébergement. En décembre, les prix constatés par UFC-Que Choisir pour la cérémonie d’ouverture ont été multipliés par 3,6. Cet effet d’aubaine pour les hôteliers, certains bailleurs veulent également en profiter, les congés pour reprise de logement normalement réservés pour héberger ses enfants ou son conjoint ont augmenté de 23 % en janvier 2024 par rapport à l’année précédente.

Il y avait beaucoup d’autosatisfaction, mardi 31 janvier, dans le discours de politique générale de Gabriel Attal, louant le travail du Président, de ses prédécesseurs et leurs gouvernements : retour de l’industrie sur le sol national, taux de chômage en baisse, attractivité pour les investissements étrangers, lutte contre le réchauffement climatique, etc.

Décidément, le ministère de l’Éducation nationale, pourtant considéré comme prioritaire, change une nouvelle fois de locataire. Gabriel Attal, appelé à de plus hautes fonctions, a cédé la place à Amélie Oudéa-Castéra, détentrice d’un portefeuille à rallonge, puisqu’il englobe avec l’Éducation nationale, la Jeunesse, les Sports et les Jeux olympiques.

La loi SRU, pour Solidarité et Renouvellement urbain, oblige les communes concernées à avoir 25 % de logement social au minimum, ou 20 % dans les agglomérations moins tendues. Aujourd’hui, les trois quarts des communes ne respectent pas cette obligation. La sanction la plus commune pour les municipalités qui ne respectent pas cette obligation est une amende, même si les préfets peuvent aller bien plus loin. Cela est extrêmement rare. 

Un pas de plus à droite, encore un malgré une course effrénée sur l’électorat de droite et d’extrême droite lancée par le projet de loi immigration, le gouvernement Attal s’entiche d’anciens sarkozystes. À tel point que sur les quinze ministres et ministres délégués, huit d’entre eux ont fait leurs armes au sein de l’UMP.

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