Avec le déplacement du chef de l’État, beaucoup avaient espéré la fin de la crise brutale que connaît la Nouvelle Calédonie. Emmanuel Macron, responsable de la situation, sensé apaiser le conflit, a choisi de jeter de l’huile sur le feu en proposant un référendum national pour faire approuver le projet de réforme constitutionnelle visant à dégeler le corps électoral dans le territoire. 

En parlant de « réarmement démographique », Emmanuel Macron s’attaque au sujet de la natalité avec un discours autoritaire. La baisse de la natalité est un enjeu national légitime mais qui peut s’expliquer par de nombreux faits sociétaux, dont l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, l’égalité salariale Femmes-Hommes, les difficultés de garde pour la petite enfance ou bien même l’anxiété relative aux crises à répétition du système économique. 

Le projet de loi sur la fin de vie est arrivé à l’Assemblée nationale le 27 mai dernier, soit presque deux ans après que le « Comité consultatif national d’éthique » a rendu son avis et plus d’un an après la fin de la « Convention citoyenne pour la fin de vie ». Il aura donc fallu du temps pour rédiger ces 21 articles, mais c’est tout de même moins que le temps nécessaire pour rédiger les décrets d’application de la loi de 2016 sur les mêmes sujets, qui ne sont pour certains toujours pas parus.

La réalité de la réforme des retraites de l’année dernière démontre avant tout une paupérisation des seniors. Si le calendrier de mise en place est effectif depuis le premier septembre 2023, les mesures complémentaires qui devaient apporter des garanties supplémentaires pour le niveau de vie des seniors sont toujours en attente d’application. Ces mesures concernent notamment une meilleure prise en compte pour les travailleurs cumulant emploi-retraite, le minimum pension et l’extension des droits pour les travailleurs en situation de handicap. 

Avec, selon la Fondation Abbé Pierre, près de 330 000 personnes à la rue en 2023 – il y en avait 143 000 en 2012 - et un total de 4,15 millions de personnes touchées par le « mal logement » - personnes sans logement personnel, celles vivant dans un lieu trop petit pour elles, privé du confort de base, ou encore une large part des « gens du voyage » subissant de mauvaises conditions d’habitat, le pays connaît une crise du logement qui s’aggrave d’année en année.

Le 18 mars, Emmanuel Macron lançait l’opération « Place nette XXL », véritable campagne de lutte contre le narcotrafic sur le territoire national. Pour ce faire, de très nombreux fonctionnaires (police nationale, gendarmerie, douanes, police municipale…) ont été mobilisés.

Un mois plus tard, l’exécutif dressait un bilan pétri d’autosatisfaction et de nombres divers : neuf opérations antidrogues pour 3 814 interpellations, 599 personnes déférées devant un juge, 260 comparutions immédiates, 186 mandats de dépôt, 83 ouvertures d’informations, plus de 500 armes saisies, quatre tonnes de drogues et 20 millions d’euros d’argent frais. 

Le scrutin du 9 juin sera marqué par une nouveauté en matière de procuration. Cette année, il existe trois manières de donner sa procuration. Tout d’abord, depuis la période du Covid, vous pouvez continuer à donner procuration à l’ensemble des électeurs, quelle que soit sa commune. Cependant, un électeur ne peut pas porter plus d’une procuration. Pour établir celle-ci, le mandant peut choisir entre les options suivantes :

Cette année avait lieu pour la 35ᵉ fois, du 18 au 23 mars, la Semaine de la presse et des médias dans l’École. Cet événement a pour but de permettre aux élèves des écoles, collèges et lycées d’apprendre à mieux décrypter l’univers des médias, de comprendre ses enjeux culturels et démocratiques, de former leur jugement critique pour forger leur identité de citoyen tout en développant leur goût pour l’actualité.

Il faut reconnaître qu’avec les mutations de tous ordres que connaît le monde médiatique dans son ensemble, cette action menée auprès des jeunes générations est essentielle. Le recul de la presse écrite dans les usages, la fermeture des points de vente physiques, les bouleversements liés au numérique, le discrédit qui frappe les journalistes entraînent une relativisation générale de l’information, laissant libre cours aux pires formes de désinformations, accentuées par des réseaux sociaux boostés au sensationnalisme et à l’émotionnel.

L’annonce récente de Gabriel Attal et de son ministre de l’Intérieur concernant l’autonomie de la Corse et sur l’évolution du statut des collectivités d’outre-mer pose question. Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement « tiendra les engagements » pris par le Président Emmanuel Macron, notamment en ce qui concerne l’intégration de la Corse dans la Constitution française comme une communauté historique, linguistique et culturelle.

Les prévisions de recettes fiscales formulées l’année dernière par le ministère de l’économie et des finances ont été sous-évaluées. En effet, le déficit atteint les 5.5 % du Produit Intérieur Brut de la France, alors que Bruno Le Maire, ministre en place depuis 2017, tablait sur 4,9 %. Un sérieux dérapage de 16 milliards d’euros, dont la seule responsabilité incombe au ministre, chantre de la rigueur budgétaire sur les plateaux de télévision où avec un ton grave, il aime s’accrocher à ses vieilles recettes économiques ultra-libérales, mais surtout exècre en public l’idée même de l’imposition des revenus des foyers les plus aisés et ceux du capital. Il a moins de scrupules lorsqu’il s’agit de la TVA ou lorsqu’il double le forfait médicaments. 

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