« Le jeu du pire », quelle étonnante réaction de la part du Président de la République ! Le rejet du projet de loi immigration à l’Assemblée nationale est effectivement le rejet du pire car en présentant ce texte, Gérald Darmanin et le gouvernement ont bien fait preuve de la pire des volontés. Celle du populisme primaire et du jeu de la haine que l’on rapporte plus souvent au Rassemblement National, voire à certains membres du parti des Républicains...

« C’est un honneur mais aussi un plaisir que d’avoir l’occasion, au nom du collectif Vie du Parti, d’ouvrir aux côtés de ma camarade Shirley cette Assemblée des femmes, assemblée voulue de longue date et qui, lors de notre dernier congrès national, à Marseille, est devenue réalité. (...) L’idée est simple : dans un parti comme le nôtre, vieux de 100 ans et où les femmes, plus que n’importe où ailleurs, ont joué un rôle essentiel, comment peut-on avoir encore trop peu de femmes en responsabilité, à tous les échelons de notre parti ?

Plus que jamais ancré dans une récupération de l’électorat du Rassemblement National en vue des prochaines élections européennes, le projet de loi immigration porté par le gouvernement est devenu l’objet de toutes les convoitises pour le parti des Républicains.

«Les peuples du monde affrontent la conjonction de guerres et de crises sociale, écologique et démocratique inédites. La gravité de la situation internationale, comme en France, appelle la gauche à être à la hauteur de ses responsabilités. Malheureusement, elle ne l’est pas.

Sans surprises, les élections sénatoriales qui se sont déroulées le 24 septembre dernier et qui devaient renouveler la moitié des sièges de la Chambre Haute, n’ont pas modifié les rapports de force de cette assemblée de manière significative. Mais la gauche progresse tandis que la droite recule légèrement. Les 162 000 grands électeurs, élus pour la plupart, ont donné une majorité des sièges à la droite, comme c’était déjà le cas auparavant. Les élections municipales de 2020 ont déterminé, en grande partie, le résultat de l’élection.

À la suite des violents affrontements qui avaient éclaté après la mort en prison d’Yvan Colonna, l’assassin du préfet Érignac, Gérard Darmanin s’était rendu en Corse, avait évoqué une vague « autonomie » et un cycle de négociation avait été lancé. 
Le 5 juillet dernier, l’Assemblée de Corse transmettait au Président de la République un texte revendiquant la « reconnaissance juridique du peuple corse », la « coofficialité de la langue corse » et la création d’un « statut de résident ». 

Missak Manouchian, survivant du génocide arménien, arrive à Marseille en 1925 où il exerce la fonction de menuisier. En 1929, la crise qui fait rage dans toute l’Europe lui fait perdre son emploi. Il commence alors à s’intéresser à la littérature, aux arts, prend des cours d’histoire et d’économie à la Sorbonne. À la suite de la violente manifestation antiparlementaire d’extrême droite du 6 février 1934, Missak Manouchian intègre le Parti communiste français ainsi que l’HOC, le comité de secours pour l’Arménie.

Dans une tribune parue dans le JDD du dimanche 18 juin dernier, six députés de gauche appellent à la création « d’une politique publique des vacances ». Selon l’Observatoire des inégalités, 40 % des Français ne partent jamais en vacances. Ce chiffre montre l’étendue de la fracture sociale qui ne fait que s’aggraver au fil des ans.

La phrase d’Élisabeth Borne concernant le Rassemblement national en tant qu’héritier de Pétain permet de revenir sur les origines peu reluisantes du Front national auquel a succédé l’actuel parti d’extrême droite.

En octobre 1972, le FN va rassembler différents mouvements, illégaux et dissous pour certains, œuvrant au grand jour pour d’autres, et remettre au premier plan quelques personnalités de sinistre mémoire.

Parmi les fondateurs du FN, nous retrouvons sans surprise de nombreux « collaborationnistes », certains ayant combattu dans la Waffen-SS, comme Victor Barthélémy (après un passage fugace au PC, rejoindra dès 1936 le PPF de Doriot

L’Association France-Palestine Solidarité organisait récemment à Nantes une conférence-débat avec l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri. Celui-ci, après avoir brièvement évoqué ce qu’il avait pu subir, notamment son expulsion d’Israël, expulsion qualifiée de crime de guerre par l’Onu, a exposé avec force exemples ce que vit l’ensemble de la population palestinienne depuis tant d’années : confiscation et destruction de maisons, de quartiers, appropriation des terres… Il a notamment parlé de la construction du mur qui, en modifiant les frontières, a délibérément «  expulsé  » 150 000 habitants, procédant ainsi à un véritable nettoyage ethnique. 

Sujet qu’il connaît malheureusement trop bien pour avoir été arrêté six fois et mis dix ans sous les verrous, Salah Hamouri a longuement abordé la question des prisons, en donnant des chiffres étourdissants : 5000 prisonniers politiques, dont 1000 en «  détention administrative  » - formule permettant l’arrestation totalement arbitraire de palestiniens s’appuyant sur des dossiers de sécurité secrets dans le seul but de briser ce qui fait la vie des emprisonnés et de leurs proches. 

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