Le débat autour du narcotrafic en France a ouvert un pan souvent oublié de la délinquance où les narcotrafiquants se retrouvent souvent mêlés au monde des affaires, des grands dirigeants et du pouvoir en place, celui de la délinquance financière. Le Sénat a donc ouvert une « commission d’enquête aux fins d’évaluer les outils de la lutte contre la délinquance financière, la criminalité organisée et le contournement des sanctions internationales, en France et en Europe, et de proposer des mesures face aux nouveaux défis ».

Le rapport de la Cour des comptes du 25 janvier dernier étrille la Direction générale des Finances publiques (DGFiP). En cause : la plateforme « Gérer mes biens immobiliers » (GMBI) mise en place depuis quatre ans dans le cadre de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales.

Cet outil informatique devait permettre aux propriétaires de procéder à la déclaration de leur bien et d’automatiser le calcul des impôts fonciers. Las, malgré les nombreuses alertes des syndicats du personnel, les têtes pensantes de Bercy ont imposé sans concertation une plateforme loin d’être prête.

La loi du 11 février 2005, dite « loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », célèbre ses 20 ans cette année. Cette législation a marqué un tournant majeur dans la reconnaissance des droits des personnes en situation de handicap en France. Cependant, malgré les avancées significatives, de nombreux défis persistent.

Sans surprise, François Bayrou a dégainé le 49.3 pour faire passer en force le budget 2025 de la France, ainsi que celui de la Sécurité Sociale. Tout en reconnaissant que son budget n’était pas parfait, l’admirateur d’Henri IV aura, grâce aux atermoiements tactiques du PS, à l’outrance de LFI et aux arbitrages du RN, réussi pour cette fois à contourner les rapports de force à l’Assemblée nationale et à donner un bon point au grand capital qui, malgré quelques efforts consentis, sort grand vainqueur de la bataille.

Le 4 décembre dernier Michel Barnier était censuré, c’est François Bayrou qui s’installa sur le siège sans doute éjectable de l’ancien Premier ministre.

On dit qu’il a rêvé de l’Élysée et peut-être en rêve encore… pour l’instant il se contentera de Matignon et de l’équation qu’il a à résoudre : gouverner un pays avec moins d’un tiers des députés acquis à son discours. Lui qui a théorisé le dépassement des clivages gauche/droite pour s’émanciper du RPR et préparer ses campagnes présidentielles au centre, va-t-il lui aussi dépendre d’une main tendue par le RN ? L’homme providentiel présenté comme tel par nombre de commentateurs politiques saura-t-il entendre la gauche ? 

Il n’y a pas lieu de parler de dépassement du plafond des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, ni d’abus de faiblesse à l’encontre de Liliane Bettencourt, ni de marchés de fournitures de sondages, ni encore d’une proximité avec un Bernard Tapie très favorisé. Il ne s’agit pas d’évoquer des rétrocommissions sur des ventes d’armes finançant la campagne d’Edouard Balladur ni des liens de l’ancien président avec le Qatar. 

L’archipel des Comores qui comprend l’île de Mayotte (Maoré) a été atteint il y a un mois par le passage destructeur du cyclone Chido. Les conséquences dramatiques qui touchent les populations sont particulièrement fortes et ravageuses pour le territoire et la population mahoraise sous influence française depuis plus de 180 ans. Catastrophe à la fois sur le moment mais aussi à plus longue échéance.

L’île connaît des réalités climatiques toujours plus vigoureuses puisque ce cyclone est le plus violent qu’elle a subi depuis un siècle, notamment le cyclone de 1984. Le nombre de victimes n’est pas encore déterminé, le bilan définitif sera d’autant plus lourd pour le 101e département de la République française que ce dernier a été en grande partie laissé à l’abandon par la puissance publique.

Alors qu’ils luttaient contre l’occupant nazi et le régime d’extrême droite qui lui était acquis, les rédacteurs du programme du Conseil national de la Résistance avaient, sur le chapitre des médias, défini des lignes rouges « [afin d’assurer] la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères  ».

Les États-Unis ont un poids si important dans le monde que leur politique intérieure est toujours scrutée avec attention. Les analystes ne manquent généralement pas de multiplier les parallèles pour expliquer ce qui se passe ici au regard de ce qui se fait outre-Atlantique. Les acteurs politiques eux-mêmes ne manquent pas de s’en inspirer.

Les mensonges de quelques groupuscules sur le futur contenu de l’enseignement à la vie affective et sexuelle ne peuvent qu’interpeller par leurs similitudes avec ceux colportés en Amérique. Autre point commun, ce qui aurait dû rester dans quelques cercles complotistes est allé jusque dans la chambre législative.

La Fête de l’Humanité, notre fête, est toujours aussi belle. En cette année 2024, elle est bien installée au sud de Paris. Sur un ton fraternel et inclusif, 450 000 personnes ont foulé les allées et participé à 400 débats. Festive, culturelle, populaire et sociale, la fête assume historiquement son rôle par ses espaces de discussion. Un cru marqué par les débats à gauche avec la présence des forces qui composent le Nouveau Front populaire, mais pas seulement.

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