Décidément, le ministère de l’Éducation nationale, pourtant considéré comme prioritaire, change une nouvelle fois de locataire. Gabriel Attal, appelé à de plus hautes fonctions, a cédé la place à Amélie Oudéa-Castéra, détentrice d’un portefeuille à rallonge, puisqu’il englobe avec l’Éducation nationale, la Jeunesse, les Sports et les Jeux olympiques.

La loi SRU, pour Solidarité et Renouvellement urbain, oblige les communes concernées à avoir 25 % de logement social au minimum, ou 20 % dans les agglomérations moins tendues. Aujourd’hui, les trois quarts des communes ne respectent pas cette obligation. La sanction la plus commune pour les municipalités qui ne respectent pas cette obligation est une amende, même si les préfets peuvent aller bien plus loin. Cela est extrêmement rare. 

Un pas de plus à droite, encore un malgré une course effrénée sur l’électorat de droite et d’extrême droite lancée par le projet de loi immigration, le gouvernement Attal s’entiche d’anciens sarkozystes. À tel point que sur les quinze ministres et ministres délégués, huit d’entre eux ont fait leurs armes au sein de l’UMP.

« Le jeu du pire », quelle étonnante réaction de la part du Président de la République ! Le rejet du projet de loi immigration à l’Assemblée nationale est effectivement le rejet du pire car en présentant ce texte, Gérald Darmanin et le gouvernement ont bien fait preuve de la pire des volontés. Celle du populisme primaire et du jeu de la haine que l’on rapporte plus souvent au Rassemblement National, voire à certains membres du parti des Républicains...

« C’est un honneur mais aussi un plaisir que d’avoir l’occasion, au nom du collectif Vie du Parti, d’ouvrir aux côtés de ma camarade Shirley cette Assemblée des femmes, assemblée voulue de longue date et qui, lors de notre dernier congrès national, à Marseille, est devenue réalité. (...) L’idée est simple : dans un parti comme le nôtre, vieux de 100 ans et où les femmes, plus que n’importe où ailleurs, ont joué un rôle essentiel, comment peut-on avoir encore trop peu de femmes en responsabilité, à tous les échelons de notre parti ?

«Les peuples du monde affrontent la conjonction de guerres et de crises sociale, écologique et démocratique inédites. La gravité de la situation internationale, comme en France, appelle la gauche à être à la hauteur de ses responsabilités. Malheureusement, elle ne l’est pas.

Plus que jamais ancré dans une récupération de l’électorat du Rassemblement National en vue des prochaines élections européennes, le projet de loi immigration porté par le gouvernement est devenu l’objet de toutes les convoitises pour le parti des Républicains.

Sans surprises, les élections sénatoriales qui se sont déroulées le 24 septembre dernier et qui devaient renouveler la moitié des sièges de la Chambre Haute, n’ont pas modifié les rapports de force de cette assemblée de manière significative. Mais la gauche progresse tandis que la droite recule légèrement. Les 162 000 grands électeurs, élus pour la plupart, ont donné une majorité des sièges à la droite, comme c’était déjà le cas auparavant. Les élections municipales de 2020 ont déterminé, en grande partie, le résultat de l’élection.

À la suite des violents affrontements qui avaient éclaté après la mort en prison d’Yvan Colonna, l’assassin du préfet Érignac, Gérard Darmanin s’était rendu en Corse, avait évoqué une vague « autonomie » et un cycle de négociation avait été lancé. 
Le 5 juillet dernier, l’Assemblée de Corse transmettait au Président de la République un texte revendiquant la « reconnaissance juridique du peuple corse », la « coofficialité de la langue corse » et la création d’un « statut de résident ». 

Missak Manouchian, survivant du génocide arménien, arrive à Marseille en 1925 où il exerce la fonction de menuisier. En 1929, la crise qui fait rage dans toute l’Europe lui fait perdre son emploi. Il commence alors à s’intéresser à la littérature, aux arts, prend des cours d’histoire et d’économie à la Sorbonne. À la suite de la violente manifestation antiparlementaire d’extrême droite du 6 février 1934, Missak Manouchian intègre le Parti communiste français ainsi que l’HOC, le comité de secours pour l’Arménie.

Pages