Il y a un an, les révélations du journaliste Victor Castanet concernant le groupe d’Ehpad et de cliniques commerciales Orpéa avaient mis en lumière de très nombreuses pratiques scandaleuses : personnes âgées maltraitées, salariés malmenés, fraudes en tout genre, détournement de l’argent public. Cette enquête avait pu être menée à son terme malgré des tentatives d’intimidation et des pressions en tout genre. Le « système Orpéa », comme le nomme le journaliste investigateur, est maintenant entre les mains de la justice. 

Après une hausse spectaculaire de 59,44 % en 2022, le CAC 40 dévoile un nouveau montant record pour les dividendes 2023 avec 56,5 milliards d’euros. Une nouvelle hausse de 23,90 % par rapport aux 45,6 milliards de 2022. Une somme à laquelle il faut ajouter 23,7 milliards en rachat d’actions. Sur ces 80 milliards d’euros, sept grands groupes cumulent plus de la moitié des montants versés aux actionnaires. 

Depuis sa mise en place dans sa forme moderne, l’enseignement professionnel (dit sous statut scolaire et qui se déroule en lycée professionnel, il représente 651 000 élèves) s’appuie sur un équilibre et une double finalité : former des citoyens avec un esprit critique et des futurs professionnels acteurs du monde économique de demain. C’est la finalité de la réforme Macron.

La macronie aidée par la droite conservatrice (LR) et réactionnaire (RN) a réussi à faire adopter un projet de loi qui criminalise les locataires en difficulté et les squatteurs.
Les victimes de la crise et des politiques « ultra-libérales » voient leur droit au logement remis en cause, et deviennent « criminelles » si elles osent se maintenir dans les lieux en cas de demande d’expulsion.

Le 16 mars dernier, le rapport de la commission d’enquête du Sénat sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques défrayait la chronique. Retour avec Éliane Assassi, présidente du groupe communiste, sur le scandale McKinsey.

Le duo « Macron-Borne », affiche une volonté farouche de mener des réformes en profondeur, qui réorganiseront le service public pour l’Emploi. Les règles de l’indemnisation, que le projet de loi en cours prévoit de prolonger, évolueront vers la possibilité de moduler les paramètres afin qu’elles soient plus strictes quand le chômage est faible, et plus généreuses quand le chômage est élevé. Qui définira ces seuils de modularité et qui les fixera ? 

« Dans le sillage du mouvement MeToo qui a libéré la parole des femmes victimes de violences, certains partis politiques, à gauche principalement car cela fait partie de nos combats fondamentaux, ont mis en place des dispositifs internes d’écoute et d’accompagnement des victimes. D’autres, à droite et à l’extrême droite, ont choisi de ne rien faire. Au PCF, nous avons fait le choix de mener une politique de tolérance zéro.​

Nouvellement créé, le Conseil National de la Refondation est lancé depuis début septembre. Présenté comme un outil de consultation citoyenne, il a pour ambition d’instaurer une nouvelle méthodologie de dialogue entre les institutions, les politiques, les partenaires sociaux et autres représentants économiques ou associatifs.

Quelques jours après le scrutin, André Chassaigne a annoncé la reconduction du groupe de la Gauche démocratique et républicaine, passé entre temps de 15 à 22 députés. Il est formé d’une composante communiste : aux huit sortants se rajoutent Soumya Bourouaha (Seine-St-Denis) qui remplace Marie-George Buffet et Yannick Monet (Allier) en lieu et place de Jean-Paul Dufrègne. Si Alain Bruneel a été battu de quelques voix, les victoires de Jean-Marc Tellier (Pas-de-Calais) et Nicolas Sansu (Cher) porte à 12 le nombre de députés communistes.

Les élections législatives auraient-elles sonné le glas du jupitérisme présidentiel ? Pendant le dernier mandat, Emmanuel Macron fixait les orientations, le Premier ministre et son gouvernement s’empressaient de mettre en œuvre le programme présidentiel. À l’époque, la majorité absolue « En marche » à l’Assemblée nationale faisait office de chambre d’enregistrement des décisions de Jupiter. Le présidentialisme de la Ve République connaissait sa nouvelle heure de gloire.

Enfermés dans leur libéralisme économique intangible, les forces de droite (macroniste ou classique) n’acceptent pas que les forces de gauche et écologistes puissent gérer et gouverner selon d’autres critères. Ces forces rassemblées sous la bannière Nupes ne seraient pas légitimes car contraires aux principes économiques « universels ».

C’est ce qu’a révélé avec force l’entre-deux-tours des élections législatives où le pouvoir a tout fait pour garder la majorité en instrumentalisant à tout-va.

Après quinze ans d’absence aux élections présidentielles, la parole communiste (portée chaleureusement par Fabien Roussel) est de retour. Un scrutin structurant de notre société qui porte la marque de la dérive présidentialiste de la république. Une réalité qui accentue la personnalisation et la bipolarisation au détriment du fond, tout au moins pour ceux qui s’inscrivent dans cette démarche.

Circulez… il n’y a rien à voir ! L’ex-président candidat est réélu, comme attendu, sans avoir véritablement fait campagne. Malgré un bilan très controversé et une gestion clivante, les institutions de la Cinquième République ont offert à nouveau à Emmanuel Macron les clefs de l’Élysée. Il est de fait avéré que l’élection présidentielle, de par les pouvoirs qu’elle octroie au vainqueur, impose son rythme à l’ensemble de la vie politique du pays.

Un des principaux enseignements du premier tour de l’élection présidentielle aura été le très fort taux d’abstention, de l’ordre de 26 % - soit 12,8 millions de personnes. Ce phénomène est d’autant plus préoccupant qu’il s’est vu accentué dans les zones où le sentiment d’abandon est le plus marqué, notamment en Corse et en outre-mer – jusqu’à 69 % en Polynésie.

Les revendications portées ces dernières semaines dans les manifestations par les différentes sensibilités nationalistes inquiètent. L’idée s’installe qu’en définitive la « matrice de l’Assemblée de Corse » n’est plus le lieu où il peut se débattre calmement des questions politiques.

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