Dans une tribune parue dans le JDD du dimanche 18 juin dernier, six députés de gauche appellent à la création « d’une politique publique des vacances ». Selon l’Observatoire des inégalités, 40 % des Français ne partent jamais en vacances. Ce chiffre montre l’étendue de la fracture sociale qui ne fait que s’aggraver au fil des ans.

La phrase d’Élisabeth Borne concernant le Rassemblement national en tant qu’héritier de Pétain permet de revenir sur les origines peu reluisantes du Front national auquel a succédé l’actuel parti d’extrême droite.

En octobre 1972, le FN va rassembler différents mouvements, illégaux et dissous pour certains, œuvrant au grand jour pour d’autres, et remettre au premier plan quelques personnalités de sinistre mémoire.

Parmi les fondateurs du FN, nous retrouvons sans surprise de nombreux « collaborationnistes », certains ayant combattu dans la Waffen-SS, comme Victor Barthélémy (après un passage fugace au PC, rejoindra dès 1936 le PPF de Doriot

Dans une période marquée par les progrès des influences idéologiques et électorales des extrêmes droites nationalistes en Europe, les résultats des communistes en Autriche et en Grèce sont à prendre en compte et cela dans des contextes différents.

La loi de programmation militaire 2024-2030 était en débat à l’Assemblée nationale et au Sénat. Il s’agit pour le gouvernement de faire adopter 413 milliards d’euros de crédits pour les armées françaises sur sept ans. C’est un budget historique pour répondre, en partie, aux injonctions de l’Otan et aux exigences des États-Unis, qui estiment qu’en 2025 les pays membres de l’Otan devront consacrer 2 % de leur PIB aux budgets militaires.

Les auteurs Florent Grouazel et Younn Locard ont publié récemment le deuxième volume de leur magnifique série sur la Révolution, qui devrait en comporter quatre. Dans le premier volume les auteurs mettaient en scène les débuts de la Révolution : États généraux, prise de la Bastille et les semaines qui ont suivi.

Saint-Brévin-les-Pins est depuis plusieurs semaines au cœur de l’actualité, mais d’une triste manière. 

Camaïeu, Pimkie, Burton, San Marina et plus récemment Kookaï et Go Sport, les enseignes textiles ferment leurs magasins et tombent en liquidation judiciaire face à la concurrence de la vente en ligne. Certains industriels de l’habillement réalisent de bons chiffres comme Zara ou H&M mais cela est avant tout le fait d’une fabrication à moindres frais dans les pays du tiers-monde dont le Bengladesh, le Vietnam, l’Inde et bien entendu la Chine.

Parmi les nombreuses mesures du gouvernement pour éviter la flambée des prix, le trimestre anti-inflation était actif depuis le mois de mars, engageant les grands distributeurs à mettre en rayon des produits du quotidien à des prix préférentiels. Ce dernier vient d’ailleurs d’être prolongé d’un trimestre supplémentaire mais n’impacte visiblement pas la montée des prix en général.

L’espoir était permis en Turquie de faire tomber le système Erdoğan après plus de 20 ans de domination du Parti de la justice et du développement (AKP, droite). La crise économique persistante, la gestion catastrophique du séisme de mars ainsi que la fuite en avant autoritaire semblaient fragiliser le camp conservateur face à une opposition pour une fois unie.

Quand un service public ne fonctionne plus, le gouvernement fait une plateforme numérique pour résoudre le problème. L’État-plateforme est d’abord un concept, initialement proposé par l’ingénieur informaticien et entrepreneur américain Tim O’Reilly.

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