Plus que jamais ancré dans une récupération de l’électorat du Rassemblement National en vue des prochaines élections européennes, le projet de loi immigration porté par le gouvernement est devenu l’objet de toutes les convoitises pour le parti des Républicains.

Après une douloureuse visite à Nantes il y a un mois, Clément Beaune a fait son retour pour signer un nouveau plan État-Région. Le document débloque des moyens pour développer les transports en Pays de la Loire avec près de 700 millions d’investissements, dont une bonne moitié pour le rail et particulièrement pour le RER métropolitain. Mais n’y voyez pas pour le moment une révolution pour les transports du quotidien. Si la somme peut faire rêver, répartie sur 5 ans, elle permet seulement d’améliorer des axes déjà existants.

À Nantes, ils étaient plus d’une centaine mobilisés jeudi 9 novembre pour défendre leurs droits concernant l’assurance-chômage, comme partout en France.

Tous les deux ou trois ans, les partenaires sociaux se réunissent pour définir les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi et le niveau des contributions. Deux négociations ont lieu en parallèle : l’une interprofessionnelle et l’autre qui porte sur les annexes 8 et 10, spécifiques au monde du spectacle.

L’entreprise fabricante d’engrais chimiques pour l’agriculture, YARA, basée à Montoir-de-Bretagne, vient d’annoncer la suppression de 139 postes sur 171. Dans le collimateur des riverains et de nombreux élus locaux, l’usine installée en bord de Loire, propriété de la société norvégienne du même nom, est classée Seveso « seuil haut » pour sa dangerosité. En effet, l’entreprise qui compte parmi ses actionnaires l’État norvégien, a été plusieurs fois, et depuis de nombreuses années mise en cause pour des non-conformités.

D’année en année, le festival de science-fiction nantais connaît un succès toujours plus grand. Il faut dire que la ville de naissance de Jules Verne propose un programme sur quatre jours toujours plus intense et immersif pour ses visiteurs. Plus de 100 intervenants et auteurs de tous les continents, 85 séances de cinéma, la plus grande librairie de science-fiction de France, de la réalité virtuelle, des concerts, de l’humour, des jeux et une salle zen pour reprendre des forces avant de faire un karaoké…

Les scientifiques du monde entier qui participent aux travaux du Giec attirent notre attention depuis des années sur la gravité des conséquences du changement climatique.  Fonte des glaciers et des calottes glaciaires, montée des océans et perte de biodiversité, aggravation des sécheresses et des tempêtes, les phénomènes dus au réchauffement climatique nous alertent et c’est avec la volonté de travailler sur des réponses réalistes que le Parti communiste a présenté « Empreinte 2050 », son « plan climat pour la France ». 

Ce plan climat, tout en refusant une vision austéritaire qui condamnerait d’avance toute avancée, se veut radical et porteur d’un modèle de société en rupture avec le capitalisme. 

Partant des besoins actuels et en affirmant que chacune et chacun doit pouvoir se nourrir sainement, se loger décemment, se chauffer et circuler, le plan déroule de très nombreuses mesures permettant d’atteindre la neutralité carbone en 2050. 

À ces mesures s’ajoutent celles qui seront nécessaires pour l’adaptation des individus, des entreprises et des collectivités au changement climatique.

Ce plan représente le premier jalon d’une réflexion collective, amenée à s’enrichir au fur et à mesure des recherches et des études à venir. 

https://revue-progressistes.org/wp-content/uploads/2023/11/Empreinte2050.pdf

Les communistes ont validé la candidature et la stratégie de rassemblement proposées par le Conseil National et la conférence européenne du PCF qui se sont tenus le 14 octobre dernier à Paris. Léon Deffontaines, porte-parole du PCF, ancien secrétaire national du Mouvement des Jeunes Communistes a été largement désigné Tête de liste.  91 % des adhérents du PCF ont approuvé ce choix. Le jeune candidat de 27 ans conduira une liste ouverte à toutes les forces et personnalités de gauche qui partagent la démarche des communistes.

«Les peuples du monde affrontent la conjonction de guerres et de crises sociale, écologique et démocratique inédites. La gravité de la situation internationale, comme en France, appelle la gauche à être à la hauteur de ses responsabilités. Malheureusement, elle ne l’est pas.

Les élections législatives du samedi 30 septembre dernier en Slovaquie ont consacré l’ancien premier ministre, allié de l’extrême droite, admirateur de Vladimir Poutine, xénophobe et auteur d’attaques régulières dans les médias portées contre la communauté LGBT. Robert Fico a obtenu 23 % des voix, devant le parti centriste Slovaquie Progressiste (18 %), le parti de l’actuelle présidente, Zuzana Caputova.

C’est un arménien, résistant communiste des FTP-MOI qui nous le rappelle par cette phrase au moment d’être fusillé par les Nazis en 1944 « …je n’ai aucune haine contre le peuple allemand… ». Une déclaration à méditer et une conception internationaliste à défendre. La conscience et le sens de la solidarité entre les peuples de Missak Manouchian sont un exemple pour aujourd’hui.
La résistance communiste parmi toutes les résistances peut s’honorer de telles personnalités. Elle ne commence pas un jour de fin juin 1941 comme l’affirmait le Général De Gaule en 1955 «… mis à part quelques individualités, le PCF n’est pas entré en résistance avant le 22 juin…».

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