Les prévisions de recettes fiscales formulées l’année dernière par le ministère de l’économie et des finances ont été sous-évaluées. En effet, le déficit atteint les 5.5 % du Produit Intérieur Brut de la France, alors que Bruno Le Maire, ministre en place depuis 2017, tablait sur 4,9 %. Un sérieux dérapage de 16 milliards d’euros, dont la seule responsabilité incombe au ministre, chantre de la rigueur budgétaire sur les plateaux de télévision où avec un ton grave, il aime s’accrocher à ses vieilles recettes économiques ultra-libérales, mais surtout exècre en public l’idée même de l’imposition des revenus des foyers les plus aisés et ceux du capital. Il a moins de scrupules lorsqu’il s’agit de la TVA ou lorsqu’il double le forfait médicaments. 

Haïti est de nouveau en proie à la violence sur fond de pauvreté, de corruption et de guerres des gangs. Dans ce pays francophone caribéen, premier État noir indépendant, les institutions se sont effondrées et une guerre civile fait rage.

C’est l’un des pays les plus pauvres du monde et son peuple subit depuis des décennies l’instabilité démocratique, les catastrophes naturelles et les crises sanitaires. Aux dictatures (famille Duvallier…) succèdent les régimes autocratiques, seulement interrompus par des coups d’État ou des assassinats, comme ce fut le cas pour le Président Jovenel Moïse en juillet 2021. Le gouvernement provisoire, alors installé par la communauté internationale, devait organiser des nouvelles élections, mais Ariel Henry, Premier ministre par intérim depuis lors, refuse de quitter le pouvoir. 

Après avoir rappelé la position communiste, condamnant l’offensive criminelle de Poutine et réaffirmant le soutien voté pour la défense de l’Ukraine – « Oui, la Russie ne doit pas gagner la guerre », Fabien Roussel a marqué clairement son opposition aux propos va-t-en-guerre du Président. Jugeant que l’accord prévoyant une intégration de l’Ukraine dans l’Union européenne et dans l’Otan ne pouvait que nous entraîner plus encore dans le conflit et que le volet « coopération militaire de défense » était un chèque en blanc sans garde-fou, le Secrétaire national du Parti communiste a réaffirmé l’urgence d’une solution diplomatique : 

« La diplomatie, ce n’est pas de savoir discuter uniquement avec ses amis. C’est aussi avoir le courage de chercher des solutions politiques plutôt que de bomber le torse et d’endosser ses habits militaires ! (…) Pour y travailler, nous appelons à la mise en place d’une conférence sur la sécurité collective des pays européens. Ce n’est bien sûr pas à nous de proposer des solutions précises, elles émergeront dans le cadre d’une négociation durant laquelle tous les éléments devront être mis sur la table (...)

L’urgence d’une solution politique pour aller vers un plan de paix et donc d’un cessez-le-feu humanitaire et militaire doit être notre horizon. C’est une priorité pour les Palestiniens, ainsi que pour les Israéliens que de riposter aux logiques de guerre et de conflits qui s’insinuent dans les pensées depuis trop longtemps. La création d’un État palestinien est le point névralgique de la sortie de ce conflit depuis 1947, date du plan de partition de l’Onu.

La bande de Gaza qui est une terre d’exil et de refuge depuis 1948 est bombardée sans discontinuer par Israël, pas de répit pour cette enclave enfermée entre mer, terre, colons et armée. La seule alternative, c’est de mourir ou d’être affamé.

Il y a un mois, le monde agricole se mobilisait très largement, partout en France, pour dénoncer sa situation devenue insupportable, faute de prix rémunérateurs, d’égalité face aux normes et par manque de reconnaissance. Pourtant, la souveraineté alimentaire est un enjeu crucial.

Longtemps très prospères car idéalement situées sur les routes commerciales qui reliaient l’Europe à l’Orient, les Comores lient leur destin à la France en 1841. Le sultan Andriantsoly souhaite, par la vente d’une de ses îles, préserver son autonomie face aux autres souverains comoriens et se protéger des razzias de pirates qui ont fortement dépeuplé l’île de Dzaoudzi. Louis-Philippe Ier intègre alors officiellement Mayotte à la France.

C’est la deuxième fois en 20 ans que la famille politique communiste est récompensée.

Cette fois, pour l’année 2023, il s’agit d’une femme, maire de la ville de Graz en Autriche. Elke Kahr et le conseil municipal administrent 300 000 habitants, la deuxième ville du pays, depuis septembre 2021. La représentante du Parti Communiste Autrichien (KPÖ) mène avec insistance des politiques sociales centrées sur le droit au logement, le droit au travail et la lutte en faveur du climat.

Depuis le 19 février, une audience est ouverte à la Cour internationale de justice en vue d’émettre un avis consultatif sur la légalité d’occupation des territoires palestiniens par Israël. Ce passage en justice émane d’une résolution adoptée en fin d’année 2022, bien avant l’entrée en guerre d’octobre dernier. 

Bien que cet épisode offre une tribune aux Palestiniens pour plaider, une nouvelle fois, leur cause et interpeller sur les exactions dont ils sont victimes, la guerre actuelle n’entre pas dans le débat sur l’ingérence territoriale. Alors que les positionnements se multiplient en faveur d’un cessez-le-feu immédiat ou d’une trêve humanitaire, la guerre entre Israël et le Hamas continue de faire des victimes civiles. 

Après plus de vingt années passées dans les hautes fonctions étatiques, Macky Sall, Président du Sénégal arrivant au terme de son second mandat, ne semble pas enclin à passer la main. En effet, en abrogeant le décret de convocation du corps électoral le 3 février dernier, le Président sortant sème la zizanie dans tout le pays, reportant ainsi l’élection présidentielle prévue pour le 25 février.

Une directive européenne de 1997 portait sur la libéralisation totale du marché des services postaux, envisagée pour 2011. Il s’agissait de mettre fin au monopole que La Poste exerçait sur le courrier de moins de 50 grammes. 

Pour ce faire et malgré une très forte opposition – on se souvient des plus de 2 millions d’avis contraires lors de la votation citoyenne de 2009, il avait fallu transformer le statut de La Poste, transformée d’établissement public à caractère industriel et commercial en société anonyme, avec une ouverture au capital l’année suivante. À l’époque, L’Humanité affirmait : « La privatisation de La Poste ne va pas améliorer la qualité du service rendu, mais au contraire la dégrader et rendre celui-ci beaucoup plus inégalitaire. »

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