L’urgence d’une solution politique pour aller vers un plan de paix et donc d’un cessez-le-feu humanitaire et militaire doit être notre horizon. C’est une priorité pour les Palestiniens, ainsi que pour les Israéliens que de riposter aux logiques de guerre et de conflits qui s’insinuent dans les pensées depuis trop longtemps. La création d’un État palestinien est le point névralgique de la sortie de ce conflit depuis 1947, date du plan de partition de l’Onu.

La bande de Gaza qui est une terre d’exil et de refuge depuis 1948 est bombardée sans discontinuer par Israël, pas de répit pour cette enclave enfermée entre mer, terre, colons et armée. La seule alternative, c’est de mourir ou d’être affamé.

Début mars, pour la première fois depuis le 7 octobre et l’action terroriste du Hamas, une délégation du PCF conduite par Fabien Roussel s’est rendue en terre de Palestine et a rencontré des Palestiniens et des Israéliens du Parti communiste d’Israël attachés à une solution pacifique. Le moment pour la délégation de porter un message de libération des prisonniers politiques, dont Marwan Bargouthi (responsable du Fatah, isolé et torturé en prison), de la reconnaissance par la France d’un État palestinien, et d’un plan de paix pour les deux États…

Dans un projet de résolution présenté devant le Conseil de sécurité, les États-Unis ont enfin accepté, pour la première fois, l’exigence d’un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages, en s’abstenant après l’utilisation de leur veto. Le gouvernement Biden ne sèmerait-il pas des illusions avant les élections ? D’autant que les risques d’actes de génocide s’amplifient comme le rappelle Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’Onu.

En Palestine comme ailleurs, le courage c’est de construire la paix !