Déjà onze mois que le conflit dure entre Israël et le Hamas sans qu’aucun signe d’apaisement n’apparaisse. Bien au contraire, du côté du gouvernement israélien le ton se durcit davantage rappelant que la guerre doit se poursuivre jusqu’à l’écrasement total du Hamas, les opérations militaires s’intensifient sur les territoires libanais et cisjordaniens. Une situation sous tension accentuée par les frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Les rebondissements ne manquent pas dans la vie politique vénézuélienne et ces dernières semaines en ont une nouvelle fois donné la preuve. Réélu fin juillet avec 52 % des voix d’après le Conseil national électoral, mais contesté par une opposition qui considère que les véritables résultats ont été occultés, Nicolás Maduro a dû faire face à de violentes manifestations, soldées par l’arrestation de 2400 personnes – notamment 114 mineurs, dont 86 viennent d’être libérés, 27 morts et 192 blessés.

Alors que la population des 27 pays de l’Union européenne s‘apprête à élire les prochains eurodéputés sans faire preuve d’un enthousiasme débordant, un nombre important de Géorgiens est en train de manifester, drapeaux géorgiens et européens mêlés.

Les bombes tombent sur Rafah et nous disons toujours halte aux massacres, stop aux destructions et à la tuerie. La seule décision de suspendre les approvisionnements en armes américaines à Israël - dont les stocks seraient de trois à dix jours - pourrait être un moyen de contraindre Benyamin Netanyaou d’arrêter le carnage à Gaza. Pour construire une issue positive et pacifique à ce conflit, il faut créer l’État palestinien et le reconnaître, c’est la clef d’une paix durable.

Le président russe Vladimir Poutine a choisi la Chine comme destination pour son premier déplacement à l’étranger depuis le début de son cinquième mandat. Ce choix ne doit rien au hasard puisque, sous prétexte de célébrer 75 ans de relations diplomatiques, la volonté est clairement affirmée de montrer au monde la solidité du lien qui unit les deux pays. 

Avec 54,28 % des suffrages dès le premier tour de l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye est devenu, à 44 ans, le plus jeune président de l’histoire du Sénégal. Le candidat du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) remporte l’élection présidentielle sur fond d’injustice sociale. Le programme du Pastef s’oriente principalement sur la transparence et la lutte contre la corruption, ainsi que sur le pouvoir d’achat. 

Bien que cela ait l’air d’une mesure pré-électorale – les élections fédérales auront lieu dans un an, nous ne pouvons que saluer la volonté du gouvernement libéral de Justin Trudeau de créer de nouvelles taxes sur les plus riches de ses concitoyens. 

Alors que la guerre continue sur le territoire palestinien, le conflit entre Israël et le Hamas a pris une autre dimension géographique au cours du mois d’avril. En bombardant une annexe du consulat iranien à Damas le premier avril dernier, la tension est montée d’un cran avec l’Iran, pays qui refuse de reconnaître la légitimité de l’État israélien depuis la révolution islamique de 1979. En réponse, l’armée iranienne a déclenché l’opération « Promesse honnête » dans la nuit du 13 au 14 avril avec une salve de 300 drones et missiles qui ont, pour la plupart, été interceptés par la défense anti-aérienne d’Israël. En ne visant ni zones urbaines ni pôles économiques et en prenant soin d’avertir les États-Unis au préalable, l’Iran tenait avant tout à affirmer sa position en tant qu’acteur régional puissant. Ainsi, en attaquant Israël sans passer par leurs alliés non-étatiques comme le Hamas, les houthistes et le Hezbollah, le gouvernement iranien met en avant ses propres capacités militaires. Par la suite, Israël a de nouveau répliqué sous la forme d’un bombardement symbolique ne causant que très peu de dégâts, mais visant la province iranienne où se situe le site nucléaire de Natanz.

En Argentine, l’élection du président d’extrême droite, l’ultralibéral Javier Milei en décembre dernier, produit ses effets dévastateurs. Sur fond de mise en scène populiste, celui-ci avait annoncé lors de sa campagne vouloir passer la tronçonneuse dans les dépenses publiques de l’État. Il s’y attelle et la brutalité des coupes budgétaires replonge le pays dans l’autoritarisme avec ses mauvais souvenirs de la dictature militaire des années 1976-1983, que Javier Milei admire.

Avec un milliard d’électeurs, l’Inde a souvent été qualifiée de la plus grande démocratie au monde. Cependant l’arrivée, il y a dix ans, de Narendra Modi à la tête du pays avec son parti nationaliste, le BJP (Bharatiya Janata Party), a fortement changé la forme démocratique du pays.

Pages