Avec la chute du régime de Baas, la guerre, qui durait depuis des années par procuration, s’est muée en une compétition entre les puissances internationales pour redessiner la Syrie. Ce conflit complexe rend difficile un consensus entre les acteurs politiques, et donc la prévision de l’avenir du pays.
Les pays occidentaux, notamment européens, demandent des garanties pour la protection des droits des minorités en Syrie. En revanche, l’État turc maintient une ligne opposée, notamment envers les Kurdes, qu’il considère comme une menace. L’objectif de la Turquie est d’éliminer les acquis des Kurdes, qui ont obtenu des avancées après des décennies de lutte, et de maintenir un contrôle sur la région tout en évitant une guerre ouverte.