Faire le tour de France en 26 jours, avec 26 personnes et parcourir 26 villes, c’est le challenge que se sont fixé les membres du Conseil démocratique kurde en France. Car il y a 26 ans, Abdullah Öcalan, leader indépendantiste kurde et fondateur du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), était emprisonné par l’État autoritaire turc.

« Flood the zone », inonder le terrain, c’est ainsi que Steve Bannon, figure de l’extrême droite américaine et conseiller de Donald Trump durant son premier mandat, nomme la stratégie de gouvernance du président des États-Unis. L’idée est d’enchaîner les déclarations médiatiques chocs afin de ne pas laisser de temps de réaction à l’opposition, aux médias et aux dirigeants étrangers.

Ce 14 janvier commençait la première audience du procès en destitution du président sud-coréen, qui ne s’y est pas présenté. Mais que s’est-il passé en Corée du Sud, et pourquoi le président et le président par intérim ont tous deux été destitués ?

Après une offensive éclair de douze jours, Damas tombait aux mains du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC), émanation de la formation Jabhat al-Nosra, longtemps branche syrienne d’al-Qaida. Partis de la province d’Idleb où différentes factions s’étaient regroupées dès 2015 sous l’autorité d’Abou Mohammed al-Jolani, les combattants d’HTC, aidés par les milices pro-turques de l’ANS (Armée nationale syrienne), ont fait tomber la dictature de Bachar al-Assad le 8 décembre dernier.

Alors que l’investiture de Donal Trump est imminente, ce dernier n’a pourtant pas attendu d’être en poste pour multiplier les déclarations chocs. Annexion du Canal de Panama et du Groenland, expulsion massive des millions de migrants en situation irrégulière, hausse des taxes douanières à tout va et même la résolution sous 48 heures du conflit russo-ukrainien... 

Avec la chute du régime de Baas, la guerre, qui durait depuis des années par procuration, s’est muée en une compétition entre les puissances internationales pour redessiner la Syrie. Ce conflit complexe rend difficile un consensus entre les acteurs politiques, et donc la prévision de l’avenir du pays.

Les pays occidentaux, notamment européens, demandent des garanties pour la protection des droits des minorités en Syrie. En revanche, l’État turc maintient une ligne opposée, notamment envers les Kurdes, qu’il considère comme une menace. L’objectif de la Turquie est d’éliminer les acquis des Kurdes, qui ont obtenu des avancées après des décennies de lutte, et de maintenir un contrôle sur la région tout en évitant une guerre ouverte.

La Gauche marque son retour au pouvoir en Uruguay après les élections présidentielles du 24 novembre 2024 remportées par le Frente Amplio (Front large) et son candidat victorieux, Yamandú Orsi. Cet ancien professeur d’histoire de 57 ans issu d’un milieu rural et modeste est sorti vainqueur avec 49,8 % des voix contre Álvaro Delgado Ceretta dont la coalition gouvernementale de centre droit dirige le pays depuis 2020. Plus de 90 % des électeurs se sont exprimés dans ce pays de 3,4 millions d’habitants où le vote est obligatoire.

Détenu en France depuis plus de 40 ans, Georges Ibrahim Abdallah a aujourd’hui 73 ans. Il avait été condamné à la prison à perpétuité en 1987 pour les meurtres d’un attaché militaire américain Charles R. Ray et d’un diplomate israélien Yacov Barsimantov. À l’époque, l’affaire avait défrayé la chronique car largement politisée après son arrestation pour port d’armes et faux papiers.

Enfin, un premier cessez-le-feu — hélas bien fragile — au Liban pour faire taire les bombardements et sauver des vies. La guerre destructrice du gouvernement d’extrême droite israélien aura coûté 3 000 vies libanaises.

Les manifestations continuent pour exiger le cessez-le-feu et la fin des massacres en Palestine. « Halte à la guerre et à la volonté génocidaire ! » peut-on y entendre notamment. C’est la première priorité dont doit découler en urgence un vaste plan humanitaire et sanitaire. Sauver des vies, encore et toujours.

Alors que les autorités libanaises font état d’un premier bilan de 2 600 morts depuis l’intensification du conflit Israël-Hamas sur son territoire fin septembre, l’escalade se poursuit au Proche-Orient avec un gouvernement israélien de plus en plus véhément. En limogeant le ministre de la Défense, Yoav Gallant, le 5 novembre dernier, Netanyahou durcit une nouvelle fois le ton. Accusé de ne pas suivre la ligne de conduite sans concession du gouvernement, son licenciement reste une surprise pour le peuple israélien.

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