Le Sénégal s’est embrasé à la suite de l’arrestation le 3 mars dernier de l’opposant Ousmane Sonko, 3e aux dernières élections présidentielles. A l’instar de deux autres personnalités de l’opposition, le président du parti Pastef-les patriotes (libéral) a été incarcéré suite à une plainte pour viol. Ses partisans y voient un complot politique contre le très populaire député.

Lundi 8 mars, un juge de la Cour suprême, Edson Fachin, a décidé d’annuler les quatre condamnations pour corruption qui frappaient Luiz Inacio Lula da Silva, ancien président de gauche du Brésil (2003-2010).

Un sous-marin nucléaire d’attaque français a croisé courant février dans la zone disputée de la mer de Chine du sud, accompagné d’un bâtiment de soutien, puis d’un porte-hélicoptère amphibie. Florence Parly, ministre des armées, s’est réjouie de ces opérations officiellement menées au nom « de la liberté de naviguer et du droit international ».

Du 26 janvier au 3 février s’est tenu à Hanoï le 13e Congrès du Parti communiste du Vietnam (PCV). Au cours de cet événement, plus de 1500 délégués représentant les plus de 5 millions de communistes vietnamiens ont débattu des orientations stratégiques à prendre pour la continuation de la révolution alors que le programme du Renouveau fêtait ses 35 ans. Ce programme de développement inauguré en 1986 visait à ouvrir le Vietnam à l’économie de marché sous le contrôle de l’État et a permis une croissance rapide.

Le PCF condamne avec la plus grande fermeté le coup d’Etat militaire qui vient de se dérouler en Birmanie. Le PCF affirme sa solidarité avec les forces démocratiques et le peuple birman, pris en étau entre l’autoritarisme, le racisme et l’élitisme d’Aung San Suu Kyi et la mainmise dictatoriale de l’armée sur la société birmane.

La cour criminelle britannique d’Old Bailey a refusé le 4 janvier dernier d’extrader le journaliste Julian Assange vers les États-Unis après près de deux ans de détention. Le fondateur de Wikileaks est poursuivi pour atteinte à la sécurité nationale des États-Unis après la diffusion de documents classifiés de l’armée américaine montrant l’existence de crimes de guerre lors de l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan.

Alors qu’à Delhi le mouvement des paysans est toujours en cours en Inde (voir NLA n°1039), l’État du Kerala (sud) a tenu des élections municipales et locales le 16 décembre dernier. Le Front démocratique de gauche, mené par le Parti communiste d’Inde (marxiste), remporte plus de 41 % des suffrages et remporte la moitié des municipalités et des conseils de villages, distançant nettement le Parti du congrès (centre-gauche). 

Signé à la toute fin de l’année 2020, l’accord Royaume-Uni-UE devrait permettre d’éviter les incertitudes relatives au Brexit. Pourtant les dures négociations n’ont abouti qu’à un accord a minima, laissant de nombreuses questions sans réponses.

Le libre-échange des marchandises est préservé, écartant ainsi l’hypothèse d’un rétablissement des droits de douane ou de quotas. La liberté de circulation et l’installation des personnes est quant à elle abandonnée. De plus, si le Royaume-Uni s’engage à ne pas procéder à des baisses de normes sociales ou environnementales, les divergences seraient à régler devant des tribunaux d’arbitrage privés, outils conçus comme étant les garde-fous des intérêts des entreprises. L’harmonisation sociale à la hausse peut attendre.

Le 26 novembre dernier, les salariés indiens sont descendus dans la rue à l’appel de leurs syndicats pour protester contre les politiques néolibérales du gouvernement d’extrême-droite du BJP. Environ 250 millions d’entre eux ont cessé le travail, un record dans l’histoire de l’humanité.

Il fallait avoir de la patience et des nerfs solides pour suivre le dépouillement des élections étasuniennes : dû à un système complexe de vote par État, Joe Biden, pourtant loin devant au nombre de voix, n’a pu célébrer sa victoire que cinq jours après le scrutin.

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