Au Mali, depuis le coup d’État d’août 2020, le pays est confronté à une grande instabilité. Isolée, la junte militaire en place est sommée par les instances internationales d’organiser des élections démocratiques. Pour forcer les officiers autoproclamés à rendre le pouvoir aux civils, les instances internationales africaines et de l’UE engagées dans la région contre les djihadistes, ont décidé d’un quasi embargo sur le pays. Les gouvernements d’Afrique de l’Ouest, soutenus notamment par la France, bloquent les frontières et les avoirs du Mali.

Xiomara Castro de Zelaya est la nouvelle présidente de la République du Honduras et la première femme à occuper la plus haute responsabilité politique dans ce pays d’Amérique centrale. 

Depuis plus d’un an, les paysans indiens se mobilisaient dans ce qui était devenu le plus grand mouvement agricole de l’histoire contre une série de réformes les concernant (voir NLA 1039). Ces lois, qui permettaient aux agriculteurs de vendre leur production hors des marchés régulés par l’État, constituaient une aubaine pour l’agrobusiness. Un véritable affront dans ce pays où 70 % des 1,3 milliard d’habitants dépendent directement de l’agriculture.

La chambre des représentants des États-Unis d’Amérique a adopté le 19 novembre dernier le Build Back Better Act (BBB, loi pour reconstruire mieux). Si son adoption au sénat prévoit d’être plus compliquée, il s’agit d’une première victoire pour le président Joe Biden qui a fait de la relance économique son cheval de bataille.

Alors que les relations entre la Chine et les États-Unis ne cessent de s’envenimer, ces derniers ont annoncé le boycott diplomatique des Jeux olympiques d’hiver prévus en janvier à Pékin pour protester contre « les crimes contre l’humanité en cours au Xinjiang » région autonome ouïgoure au nord-ouest de la Chine. Ils ont depuis été rejoints par le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie.

Avec Pegasus, le logiciel espion de la société israélienne NSO, l’État du Maroc, entre autres Etats, surveille un nombre important d’opposants politiques, de responsables économiques, de militants des droits de l’Homme et de journalistes, tant à l’intérieur de ses frontières qu’au-delà. 

En France, Le Monde, Médiapart, Radio France et bien sûr l’Humanité ont été dans le viseur. Rosa Moussaoui, grand reporter à l’Humanité, a particulièrement été inquiétée pour avoir notamment enquêté sur la révolte dans le Rif, sur les mobilisations populaires exigeant la libération des prisonniers politiques dont les journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni, condamnés sur la base de documents fabriqués de toutes pièces, ainsi que sur le sort des prisonniers sahraouis. 

Deux ans après la révolution populaire qui avait renversé le régime dictatorial d’Omar El-Béchir, une faction de l’armée menée par le Général Al-Burhane a pris le pouvoir au terme d’un coup d’État mené le 25 octobre dernier à Khartoum, la capitale. La répression s’est immédiatement abattue sur les manifestants qui réclamaient le retour à la situation antérieure au putsch : un partage des pouvoirs entre les militaires et un gouvernement civil.

Le conflit opposant l’armée fédérale éthiopienne aux rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (FLPT) connaît une accélération dramatique quasiment deux ans jour, pour jour, après son déclenchement. Le 4 novembre 2021, les troupes du Premier ministre Abiy Ahmed pénétraient dans cette région autonome du nord de l’Éthiopie afin d’en déloger les forces du FLPT qui ne cachaient plus leurs velléités sécessionnistes.

De visite en Espagne, Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF, est allé à la rencontre des communistes espagnols qui fêtent eux aussi leur centenaire.

Ce fut l’occasion pour lui de renforcer les liens entre les deux partis et saluer le travail accompli par les ministres communistes du gouvernement de gauche en place depuis janvier 2020. Et ce, quelques jours après la crise qui a ébranlé la majorité de gauche et provoqué la fureur de la droite et du patronat à l’encontre de Yolande Diaz, ministre communiste du travail.

Le gouvernement russe a dû jouer de toutes les armes de la dictature afin d’éviter un recul historique au parti Russie unie de Vladimir Poutine à l’occasion des législatives du 19 septembre dernier.

Contrairement à ce qu’affirmait la presse occidentale, l’opposition était bien présente à ce rendez-vous sous la forme du Parti communiste de la fédération de Russie (KPRF). Nulle trace en revanche du raciste Navalny, opposant fantoche soutenu par Washington et Bruxelles.

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