Il y a deux ans presque  jour pour jour, la Russie de Vladimir Poutine violait le droit international et attaquait l’Ukraine, prenant possession de territoires au nord du pays. Aujourd’hui, les fronts sont figés à l’est et au sud, aucune partie ne semble prendre l’avantage. Cette situation fait craindre un conflit long et faute, de solution politique, les perspectives de paix paraissent compromises. Cette impasse militaire provoquera-t-elle des négociations ? Pas sûr.

Plus de 23 000 victimes, des dizaines de milliers de blessés, des milliers de portés disparus et deux millions de personnes déplacées... En trois mois de guerre, la Palestine se trouve dans une situation humanitaire plus que désastreuse. Selon l’Unicef, la moitié des victimes du conflit sont des femmes et des enfants, 55 % des infrastructures d’eau et d’assainissement sont également endommagées et deux hôpitaux sur trois ne fonctionnent plus.

En circulant sur les nationales de France ces dernières semaines, nous avons pu voir de nombreux panneaux de ville retournés, sans en connaître nécessairement la signification. 
Si un message y était associé, ce « On marche sur la tête » pouvait rester sibyllin… jusqu’à apprendre que cela participait d’un mouvement plus général d’agriculteurs en colère, porté par les syndicats Jeunes Agriculteurs et la FNSEA. Ceux-ci dénoncent les directives contraignantes, trop souvent contradictoires, venant des ministères ou de Bruxelles et qui complexifient leur profession. 

« Taïwan n’a jamais été un pays. Cela ne l’était pas par le passé, et cela ne le sera certainement pas dans le futur », c’est à travers ces mots que le gouvernement chinois a commenté les résultats de l’élection présidentielle de Taïwan qui s’est déroulée samedi 13 janvier dernier. Candidat du Parti démocrate progressiste et vice-président sortant, Lai Ching-te est élu avec 40,1 % des votes.

Après une démonstration de force tant par la mobilisation des salariés syndiqués que dans la stratégie mise en place, le mouvement de grève dans le secteur automobile nord-américain se conclut par de véritables avancées pour l’ensemble des travailleurs du Big Three que forment les constructeurs Ford, Stellantis et General Motors.

L’économiste d’extrême droite, ultralibéral et qui se présente comme « antisystème », l’a emporté avec plus de 55 % des suffrages face au candidat du centre droit Sergio Massa. Il a pris ses fonctions le 10 décembre dernier. Javier Milei est arrivé au pouvoir dans un contexte économique catastrophique pour la population argentine : l’inflation a atteint 124 % en août dernier. L’année 2023 se conclura par une récession d’au moins 3,5 %. La survie est devenue un combat quotidien pour au moins la moitié des salariés et des retraités.

Il semblerait que les temps soient favorables aux revendications territoriales tous azimuts de la part de régimes autoritaires qui profitent ainsi des désordres mondiaux qui enflamment la planète. Alors que les yeux sont braqués sur le conflit au Moyen-Orient et sur les menées guerrières de la Russie en Ukraine, Nicolás Maduro, le président de la République bolivarienne du Venezuela depuis 2013, est en train de remettre en surface un vieux contentieux avec le Guyana concernant la région de l’Esequibo.

Après d’âpres discussions, une fumée blanche est enfin sortie de la conférence pour le climat de Dubai : la COP28. Cette 28e conférence internationale qui a réuni 200 pays, sous l’égide de l’ONU et de son programme sur les changements climatiques, devait se terminer par la signature d’un accord international ambitieux sur la sortie des énergies fossiles d’ici 2050. C’était l’objectif affiché de l’ONU et des organisations de défense de l’environnement, des pays européens, de pays d’Amérique du Sud, d’États insulaires déjà victimes du bouleversement climatique et de la montée des eaux. Même les États-Unis, tenants d’un double discours en matière d’écologie, étaient déterminés à inscrire la sortie des énergies fossiles dans leur agenda, sans doute pour marquer un clivage politique fort à un an des élections présidentielles et de la candidature de Donald Trump.

Au lendemain des attaques de l’organisation terroriste du Hamas, le 7 Octobre, le Parti communiste français en Loire-Atlantique a proposé à l’ensemble des forces de gauche de se réunir pour débattre de la situation dramatique au Proche-Orient.  Loin des débats sémantiques animés par la FI au niveau national, c’est unies que les organisations politiques de gauche du département condamnèrent alors l’attaque terroriste du Hamas contre Israël et appelaient à des solutions politiques et diplomatiques pour une paix juste et durable au Proche-Orient. 

L’opportunité également pour les forces de gauche d’exiger une action résolue de la France et de l’Europe pour un cessez-le-feu immédiat et la réouverture de négociations pour une paix juste et durable au Proche-Orient en faisant respecter les résolutions de l’ONU. 

Cela implique notamment, pour les communistes, la reconnaissance de l’État de Palestine, le démantèlement des colonies, le retrait des troupes israéliennes des territoires palestiniens et la levée du blocus contre Gaza en place depuis 2007.
 
Plus que jamais, il doit être mis un terme aux ripostes indiscriminées du gouvernement Netanyahou contre l’ensemble de la population palestinienne, l’état de siège contre Gaza doit s’arrêter. 

Les élections législatives du samedi 30 septembre dernier en Slovaquie ont consacré l’ancien premier ministre, allié de l’extrême droite, admirateur de Vladimir Poutine, xénophobe et auteur d’attaques régulières dans les médias portées contre la communauté LGBT. Robert Fico a obtenu 23 % des voix, devant le parti centriste Slovaquie Progressiste (18 %), le parti de l’actuelle présidente, Zuzana Caputova.

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