Pendant la crise pandémique, avec le « quoi qu’il en coûte » du pouvoir macronien, la dette s’est renforcée. Une  situation qui permet de la démystifier lorsqu’ il s’agit de répondre aux besoins essentiels de la population en matière de santé. La mise en place  du FPU (forfait patient urgence) pour les patients se présentant aux urgences sans un suivi d’hospitalisation ne répond plus à cette notion. Il faut maintenant passer à la caisse. 

Ce forfait de 19,60€ est présenté sous l’égide de l’harmonisation et de la simplification. C’est ainsi qu’a été conçue cette disposition au départ. Il remplace le forfait ATU (accueil et traitement des urgences). L’association France Assos Santé n’est pas opposée à ce principe de forfaitisation simplifiée, mais en souligne les contradictions et les dangers.

Dans la réalité, les chômeurs et les précaires seront les plus touchés par cette mesure. Les « sans mutuelle » constituent une grande partie des patients concernés, notamment pour la petite traumatologie sans hospitalisation.
L’insuffisance des possibilités de soins en médecine de ville et de campagne ou/et le manque de structures de premiers recours dans les territoires expliquent que des usagers arrivent aux urgences. Ils ne le font pas par plaisir ou irresponsabilité.

Cette carence est combattue dans certaines régions à gestion de gauche. En Occitanie par exemple, la région à recruté des médecins qui seront installés dans 19 centres. Pour assurer à tous le droit à la santé, il y faut des moyens.