Un an après le putsch fasciste qui avait chassé le président Evo Morales du pouvoir, les Boliviens ont plébiscité le retour du Mouvement vers le socialisme (MAS) en élisant Lucho Arce à la présidence de la République le 18 octobre dernier. L’ancien ministre de l’économie a triomphé avec plus de 55 % des voix dès le premier tour (10 points de plus que Morales un an plus tôt) et pourra s’appuyer sur un parlement ancré à gauche.

Sans avoir été touchée au même niveau que les autres continents par le coronavirus, l’Afrique est amenée à en subir des conséquences extrêmes, accentuant dramatiquement les problèmes existants : ne serait-ce que sur le plan sanitaire où le continent connaît 400 000 décès par an dus au paludisme...

Le tribunal constitutionnel polonais, contrôlé par le Parti droit et justice (PiS), nationaliste et intégriste, a rendu le 22 octobre dernier un arrêt interdisant les interruptions volontaires de grossesse en cas de malformation du fœtus (98 % des IVG pratiquées en Pologne). Autorisé en 1956 sous la Pologne populaire, l’accès à l’IVG a été considérablement limité en 1993 par le gouvernement de Lech Walesa.

La reprise des hostilités entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan le 27 septembre s’inscrit à la suite d’une longue montée des tensions dans la région du Caucase. Ces deux ex-républiques soviétiques étaient déjà en conflit du temps de l’URSS au sujet de la souveraineté sur le Haut-Karabagh, région autonome peuplée d’Arméniens mais rattachée à l’Azerbaïdjan. La dislocation de l’Union soviétique a remis le sujet au centre des attentions et une longue et meurtrière guerre s’est conclue en 1994 par un cessez-le-feu précaire.

Le 3 novembre les États-uniens se rendront aux urnes afin de désigner leur président. À moins d’un mois du scrutin, force est de constater que le débat n’est pas à la hauteur des enjeux. Depuis son élection en 2016, Donald Trump n’a eu de cesse de mener une politique ouvertement néo-fasciste : en procédant à des réductions d’impôts pour la bourgeoisie jamais vues auparavant, en menant une répression inouïe à l’égard des migrants, des femmes et des minorités ou en soutenant à demi-mots les milices d’extrême-droite.

Les Boliviens sont appelés aux urnes le 18 octobre pour désigner leur nouveau président de la République. Un an après le coup d’État fasciste qui a renversé le gouvernement socialiste d’Evo Morales, ces élections seront décisives pour la souveraineté et la démocratie bolivienne. L’ancien président ayant été interdit de se représenter, c’est Luis Arce qui porte l’espoir du Mouvement vers le socialisme (MAS).

Soixante ans après les décolonisations, la diplomatie française s’est rappelée au bon souvenir de son ancien empire. D’abord au Liban, touché au cours de l’été par une catastrophe industriel et secoué par une colère populaire inédite. Dans cet ancien mandat français, le président de la République a effectué pas moins de deux visites en moins d’un mois.

Le 4 août 2020, une explosion survenue sur le port de Beyrouth faisait 190 victimes, blessait 6500 personnes et laissait plus de 30 000 habitants sans abri. Alors que la situation sanitaire était déjà tendue et que les Libanais manifestaient contre la corruption de leur gouvernement, cette catastrophe a révélé la déliquescence d’un État aux mains de clans prédateurs.

Le 9 août dernier, Alexandre Loukachenko fut réélu à la présidence de la Biélorussie. Dénonçant des fraudes, l’opposition enclencha un mouvement de protestation massif qui se répandit dans de nombreuses villes du pays. Pourtant, après un mois de manifestations, le pouvoir ne donne aucun signe de retrait et l’opposition s’essouffle. Il faut dire qu’une grande partie des Biélorusses, tentée à l’origine par un départ de Loukachenko, préfère désormais la stabilité promise par le président au saut dans l’inconnu avec l’opposition.

Secoué à l’été 2019-2020 par un mouvement social d’ampleur inédite depuis la chute de la dictature de Pinochet, le Chili cherche un débouché politique aux aspirations sociales de son peuple. 

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