Il y a deux ans, un puissant mouvement populaire allait naître en Algérie, le «Hirak». Ce mouvement, rassemblant des centaines de milliers d’algériens, vendredi après vendredi, et chaque mardi pour les étudiants, avait eu raison d’Abdelaziz Bouteflika qui voulait se représenter pour un 5è mandat et qui avait fini par démissionner. S’en était suivi un processus électoral chaotique, repoussé deux fois pour finalement en arriver à l’élection très contestée d’Abdelmajid Tebboune : toute opposition véritable était interdite.