Pendant la crise pandémique, avec le « quoi qu’il en coûte » du pouvoir macronien, la dette s’est renforcée. Une  situation qui permet de la démystifier lorsqu’ il s’agit de répondre aux besoins essentiels de la population en matière de santé. La mise en place  du FPU (forfait patient urgence) pour les patients se présentant aux urgences sans un suivi d’hospitalisation ne répond plus à cette notion. Il faut maintenant passer à la caisse. 

La dette est l’argument avancé par les libéraux, adorateurs du marché, pour justifier la réduction des dépenses publiques et sociales utiles. La rétraction des services publics, les privatisations et la mise en place de « réformes » comme celles de l’assurance-chômage et des retraites en sont une autre déclinaison. Alors que nous avons besoin de services publics renforcés notamment dans la santé et l’éducation.

Après deux semaines de débats à l’Assemblée nationale, le passe vaccinal a été adopté, il remplace le passe sanitaire.

Au Mali, depuis le coup d’État d’août 2020, le pays est confronté à une grande instabilité. Isolée, la junte militaire en place est sommée par les instances internationales d’organiser des élections démocratiques. Pour forcer les officiers autoproclamés à rendre le pouvoir aux civils, les instances internationales africaines et de l’UE engagées dans la région contre les djihadistes, ont décidé d’un quasi embargo sur le pays. Les gouvernements d’Afrique de l’Ouest, soutenus notamment par la France, bloquent les frontières et les avoirs du Mali.

Commencées le 2 janvier dernier, les manifestations contre la hausse du prix du gaz au Kazakhstan ont connu un déroulement dramatique : plus de 160 morts, 2 300 blessés et  8 000 arrestations. Les manifestants, pacifiques pour l’essentiel, ont été infiltrés de groupes radicaux islamistes ou nationalistes générant une forte répression gouvernementale.

Les discussions entre la Russie et les États-Unis, puis l’Otan, n’ont pas permis d’avancées notables mais ont le mérite de rester ouvertes. Ce schéma diplomatique au parfum de Guerre froide fait suite aux mouvements de troupes russes constatés à la frontière avec l’Ukraine. Moscou accuse quant-à-elle les forces de l’Alliance atlantique de manœuvres militaires dans la région.

La gauche chilienne a infligé une cinglante défaite aux nostalgiques de Pinochet à l’occasion des élections présidentielles du 19 décembre dernier. 
Gabriel Boric, ancien leader étudiant a devancé l’ultraconservateur Antonio Kast de près d’un million de voix dans les urnes. Le candidat d’Apruebo Dignidad (Approbation Dignité), large coalition regroupant le Parti communiste du Chili et divers mouvements anti-libéraux, a surfé sur le large mouvement social de rejet du système hérité de la dictature militaire en 2019-2020.

Tension sur le logement, dispositifs d’hébergement insuffisants, baisse de la construction, le tout alimenté par une croissance importante de la population : face à la situation, le groupe Gauche Commune réclame un plan d’urgence, à travers dix propositions :

Jusqu’au 21 janvier 2022 se tient l’exposition « libres comme l’art » au siège du PCF. Sont ainsi mises en valeur une quantité impressionnante d’œuvres d’art, sculptures, peintures, photographies d’artistes qui ont été au Parti ou l’ont accompagné d’une manière ou d’une autre. Outre l’occasion de contempler un siècle de création artistique extrêmement variée, cette exposition montre à quel point le lien que le Parti communiste français a entretenu tout au long de son histoire avec les artistes a été prégnant.

Mis aux enchères par la maison de vente Sotheby’s, le manuscrit d’Émile Zola de l’adaptation au théâtre de Germinal est finalement resté dans le domaine public.

La communauté d’agglomération de la Porte du Hainaut (Nord) avait remporté l’enchère pour 138 000 € mais l’État a fait jouer de son droit de préemption pour acquérir l’œuvre qui entrera désormais dans le fonds de la Bibliothèque nationale de France.

Suite à l’empêchement du concert d’Anna von Hausswolff sous la pression de catholiques intégristes français, Frédéric Hocquard, adjoint à la maire de Paris, Carine Rolland, adjointe à la maire de Paris en charge de la culture et Aymeric Seassau, adjoint à la culture à la maire de Nantes ont publié une tribune commune : 
« Garantir l’accès aux spectacles et aux expositions, c’est garantir l’État de droit 

Les ATSEM (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) de la ville de Nantes sont en grève depuis le 29 novembre dernier. Ainsi, pas moins de 150 agents ont décidé de faire entendre leur voix et leurs revendications. En cause, la hausse de leur temps de travail.

Depuis le 5 octobre, les agents d’ENEDIS (distribution de l’électricité) de Rezé sont en grève pour dénoncer l’affaiblissement du service d’astreinte, en Loire-Atlantique et en Vendée. La réorganisation du service proposée par la direction ne passe pas.

Le feu couve depuis trop longtemps en outre-mer, et malgré les alertes – les mouvements de grève massifs contre la « profitation » de 2009 sont encore dans toutes les mémoires – rien ou si peu a été fait.

Que ce soit au niveau des soins, ou que ce soit au niveau des pertes économiques liées à l’impossibilité de travailler, des réponses urgentes doivent être apportées face à l’ampleur et à la gravité de ce sujet de santé publique. Nous reproduisons ici des extraits du courrier adressé par Fabien Roussel à Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé :

« Monsieur le ministre,

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