Les peuples de plusieurs pays de notre planète subissent des guerres de pouvoir et d’exploitation de leurs richesses. Les gouvernements des pays riches augmentent considérablement leurs budgets de l’armement, ce qui fait un gain financier considérable pour les actionnaires.

Le peuple palestinien subit, lui, dans son propre pays depuis plus de 70 ans, la colonisation des gouvernements israéliens. Comme le dit l’historien israélien Shlomo Sand : « Je n’ai jamais considéré Israël comme un pays démocratique parce qu’il se pense comme une démocratie juive alors que 21 % de la population ne sont pas juifs ».

La Palestine est un pays avec une culture développée, un peuple qui a un savoir-faire. Ce peuple subit dans son propre pays l’occupation de ses terrains, la démolition de ses maisons, l’abattage de ses oliviers par des colons armés sous la protection de l’armée israélienne qui chaque jour blesse, tue des enfants, des femmes et des hommes palestiniens. 
Il y a près de 7000 prisonniers politiques palestiniens (enfants, femmes, hommes) dans les prisons israéliennes, dont 700 en détention administrative, comme Salah Hamouri, l’avocat franco palestinien.

Francesca Albanese qui est rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens occupés depuis 1967 a déclaré « Ces actes, qui équivalent à des persécutions, empêchent les palestiniens de jouir de leur droit inaliénable à l’autodétermination, en limitant leur capacité à s’affirmer en tant que peuple », « le cas de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, loin d’être unique, apparaît emblématique d’un système inique et aberrant (…) La résidence d’un Palestinien de Jérusalem serait révoquée sur la base d’éléments à charge ou d’accusations secrètes. Le défi est le suivant : si les autorités israéliennes venaient à agir impunément avec un individu de nationalité européenne, il n’y aurait plus rien qui pourrait les empêcher de continuer à dépeupler Jérusalem de sa population arabe. Et c’est sur cela que le silence de la France est assourdissant ».