Depuis plusieurs semaines les manifestations massives se multiplient en Argentine et les sujets sont nombreux. Travail, Retraites, Universités, Logements, ces problématiques du quotidien pour le peuple argentin convergent toutes dans un sens, l’augmentation de la pauvreté. Les millions de manifestants à travers le pays n’y changent rien, car la politique ultralibérale de Javier Milei ne s’effectue qu’à coup de décrets autoritaires et de vetos anti progrès social.

En moins d’une année, le taux de pauvreté a augmenté de plus de 11 % pour atteindre 52,9 % de la population argentine, dont 20 % dans l’extrême pauvreté. Depuis l’élection de Milei, c’est donc plus de 5 millions d’Argentins supplémentaires qui sont passés sous le seuil de pauvreté. Les lois votées par le Parlement et le Congrès se retrouvent confrontées aux vetos de la présidence systématiquement. Comme celles visant à revaloriser les montants des pensions de retraite ou encore l’actualisation des salaires des enseignants pour compenser la forte inflation que le pays traverse.

En parallèle, le président argentin impose, par décrets, des mesures d’austérité toujours plus rudes pour le peuple. La restriction de l’accès à l’information publique est aussi une volonté de Milei et a fait l’objet d’un décret également.

Une situation économique qui ne risque pas de s’arranger d’ici la fin de l’année avec des hausses de prix prévues au mois d’octobre, notamment sur les loyers, les soins dans les cliniques, la scolarisation et les transports dans la plupart des villes.