La situation géopolitique mondiale et son lot de guerres et d’atrocités, comme elles se déploient sous nos yeux en Israël et Palestine, avec les répliques aveugles ayant cours à Gaza suite à l’horreur terroriste du 7 Octobre, témoignent de l’urgence de faire entendre les voix des peuples, la voix de la paix. 

Le monde assiste avec horreur à la tragédie qui s’abat sur le Proche-Orient. L’attaque terroriste par le Hamas contre Israël a pris la vie à plus de 1300 civils innocents, parmi lesquels de nombreux enfants. Et des familles sont sans nouvelles de 150 de leurs proches, pris en otage. À ces actes odieux, Netanyahou, le premier ministre israélien d’extrême droite répond par un déluge de feu sur une population contrainte par la force, de vivre sur un territoire à peine plus grand que l’agglomération nazairienne.

Université d’été, campus des élus, initiatives de nos sections sur les territoires et bientôt Fête de l’Humanité. La rentrée des communistes du pays comme du département démarre sur les chapeaux de roue tandis qu’elle s’annonce difficile pour beaucoup avec notamment une hausse de prix sans précédent qui frappe de plein fouet les jeunes, retraités, salariés et familles populaires. 

Comme tous les trois ans, le Sénat sera renouvelé par moitié le 24 septembre prochain. Cent-soixante-dix des sièges occupés sont en jeu et les groupes de gauche sont largement concernés par cette échéance. 

En effet, les sièges de 33 des 64 socialistes, de 11 des 15 communistes et de 3 des 12 écologistes sont à défendre. Bien que cette élection soit au suffrage indirect, elle a un impact important sur la vie politique française à plus d’un titre, et particulièrement durant les quatre prochaines années de mandat d’Emmanuel Macron. Les élu.es communistes sont reconnus comme une opposition inflexible à la politique antisociale du gouvernement et également comme une force de propositions pour construire une alternative. 

Alors que le pouvoir en place s’enfonce dans une gouvernance isolée et autoritaire dont le passage en force de la contre-réforme des retraites est un symptôme supplémentaire, le 1er  Mai que nous avons connu s’est avéré historique. De par le large front uni de l’intersyndicale qu’il a donné à voir, organisations dont l’engagement résolu dans la bataille des retraites s’est fait l’écho des préoccupations et de l’opposition ultra-majoritaire des Français. La participation massive d’autre part est venue souligner la détermination d’un grand nombre

Nous en sommes là. Au rythme effréné (et contestable) où se succèdent les sondages, se dégage une dynamique préoccupante dans l’opinion. Les digues ont cédé, le « Front républicain » n’est plus qu’un vieux souvenir et « l’antiracisme » tel que mis en mouvement par la gauche avec quelques succès depuis 30 ans est désormais en échec. Pire, le « total gauche » des sondages passe péniblement les 30%, là où l’extrême droite accroche les 35%. Nous en sommes là. Rien n’est figé et le pays a connu des heures plus graves encore.

Le 20 octobre 1941 à Nantes, trois jeunes résistants communistes abattent le Feldkommandant Hotz.Après l’attentat de Barbès le 22 août, c’est un des premiers actes de résistance armée contre l’occupant nazi. Le surlendemain, sur ordre de Hitler et avec la complicité du régime de Vichy, 48 otages sont fusillés en représailles par les troupes allemandes, 27 à la Sablière à Châteaubriant, 16 au champ de tir du Bêle à Nantes et 5 au Mont-Valérien.

L’été a été marqué par une nouvelle étape de la crise pandémique avec la progression de la vaccination face à un « variant delta » plus virulent et la mise en œuvre d’un « passe sanitaire » qui impose de nouvelles contraintes aux salarié.e.s, aux restaurateurs, aux acteurs culturels...

Pour les communistes la chose est claire : « La vaccination généralisée est la solution ! C’est un acte militant en faveur de l’intérêt collectif. Ouvrons des lieux de dialogue pour convaincre ! (…) Ce n’est pas avec des menaces de licenciements et un passe sanitaire des plus durs d’Europe que nous allons gagner la bataille de la vaccination » indique Fabien Roussel.

Les résultats des élections régionales et départementales n’ont pas fini d’alimenter les commentaires et les observations des responsables politiques. En effet, toutes et tous se désolent de l’abstention historique qui a marqué ces scrutins.

La crise sanitaire sans précédent que nous sommes en train de traverser a mis en lumière l’importance des services publics des collectivités, notamment des départements, aussi bien en zone urbaine que rurale.

Elle nous a aussi donné le ton sur la gravité sociale dans laquelle nous nous trouvons, à travers l’inégalité grandissante et les situations précaires que vivent de plus en plus de nos concitoyens. 

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