La crise sanitaire sans précédent que nous sommes en train de traverser a mis en lumière l’importance des services publics des collectivités, notamment des départements, aussi bien en zone urbaine que rurale.

Elle nous a aussi donné le ton sur la gravité sociale dans laquelle nous nous trouvons, à travers l’inégalité grandissante et les situations précaires que vivent de plus en plus de nos concitoyens. 

Succédant comme personnage public à Marcel le grand-père, puis Serge le père, Olivier Dassault est décédé en ce mois de mars. Si l’ascension sociale de la famille Bloch - Dassault est liée à l’aéronautique par la carrière d’ingénieur et d’homme d’affaires de Marcel dès l’entre-deux-guerres, elle est aussi permise par la non-collaboration avec le pouvoir de Vichy ou Nazi : entre 1940 et 1945 « Marcel le juif » sera harcelé judiciairement avant d’être déporté à Buchenwald où il sera protégé par le communiste Marcel Paul.

Avec une table ronde réunissant 3 universitaires de renom -voir en page 7, la Fédération de Loire-Atlantique a ouvert le programme des manifestations commémorant le centenaire du Parti communiste français. 

Prévue initialement pour un public que nous aurions espéré nombreux, la rencontre du 11 février a dû se dérouler devant les caméras, et il y a lieu de craindre que la suite des événements programmés ne se fasse, là encore, à distance -«en distanciel», dit-on.
Suivront plusieurs conférences-débats, deux spectacles, et, déjà visible rue des Olivettes, une exposition de panneaux nationaux et départementaux.

Au nom de l’exécutif départemental de la fédération PCF de Loire-Atlantique, je vous souhaite une bonne année 2021 pleine de fraternité, d’amitié, de bonheurs à partager, de luttes victorieuses.

L’année 2020 a été particulièrement terrible avec une crise sanitaire sans précédent bouleversant nos vies personnelles et collectives, démontrant que les uns sans les autres nous ne pouvons plus rien. Elle a marqué les limites d’un système économique, d’une pensée se voulant dominante ; elle a révélé la fragilisation de nos services publics, en particulier de notre système de santé, conséquences dramatiques de la folle spirale de la réduction de la dépense publique.

25 décembre 1920, le 18ème congrès de la Section Française de l’Internationale Ouvrière s’ouvre à Tours. La 2ème internationale s’est fracassée au sujet de la guerre, opposant pacifistes et partisans des « unions nationales ». La jeune union soviétique ouvre un espoir nouveau pour le monde du travail. Dans une France ouvrière toujours endeuillée par la disparition de Jaurès, des « camps » et des hommes s’opposent : Autour de Blum et d’autres on refuse l’adhésion à la 3ème internationale promue par Lénine ; Cachin et les siens veulent y adhérer.

Enfin terminé : après quatre ans de ce qui ressemblait au début à une mauvaise farce, le mandat du président des États-Unis Donald Trump prend fin avec l’interminable scrutin du 3 novembre. On serait bien avisé de ne pas sauter de joie ou de ne pas crier au jour historique, chacun est bien conscient que le nouveau président, Joe Biden ne sera pas celui de la paix et de la justice sociale.

Alors que les cérémonies en hommage aux 48 fusillés de Châteaubriant, Nantes et du Mont Valérien du 22 octobre 1941 se préparent, la pertinence de leur combat révèle cette année encore toute son acuité. Au-delà de la lutte prioritaire contre les forces hitlériennes et la montée du fascisme, leur engagement intimement lié à une vision de progrès et d’émancipation de l’Humanité a semé les graines de conquêtes cruciales pour les travailleurs (services publics, nationalisations, Sécurité Sociale…).

Emmanuel Macron, le 13 avril et devant 36 millions de téléspectateurs, estimait être « à un moment de vérité, [...] de refondation. » Fort de cette révélation, il envisageait alors de se réinventer, lui le premier. Tout laissait donc penser que le train du macronisme, emporté dans sa folle course libérale, allait s’arrêter, renverser la vapeur et faire machine arrière.

Le 15 mars dernier, 30 000 communes au plan national ont élu leurs conseils municipaux. Ce scrutin s’est déroulé dans des conditions particulières liées à la crise sanitaire laissant penser que sa sincérité en a été faussée. Avec à peine 45 % de participation, soit 20 points de moins qu’en 2014, l’élément marquant est le taux d’abstention historique. A l’issue de ce 1er tour, le Parti Communiste Français confirme son ancrage local avec 1 072 élus locaux et devient ainsi la troisième force politique du pays.

C’est la proposition ambitieuse que fait Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord dans une tribune parue dans Libération. Extraits :

« A la crise sanitaire s’ajoute une crise économique lourde de dangers, en particulier pour le monde du travail. Elle appelle chacun à l’humilité. Elle doit nous pousser à avoir la même ambition qu’en mars 44 quand, en pleine guerre, le Conseil national de la Résistance (CNR) se mettait d’accord sur le programme des «Jours heureux» […]. C’est la même ambition que nous devons avoir pour le peuple de France, pour notre pays. Quoi qu’il en coûte. Dans l’union et dans l’action. Etre dans l’action, c’est mettre en place rapidement un plan massif de soutien à l’hôpital public, pour former, embaucher, ouvrir des lits et des services d’urgence et mieux rémunérer tous les personnels.

Pages

Souscrire à Les éditos