Les travailleurs portuaires du Grand Port maritime Nantes-Saint-Nazaire, les agents du GPMNSN ainsi que ceux du GMOP (opérateurs privés) étaient appelés aux urnes le 6 décembre dernier pour leurs élections pour le Comité social et économique.

Le président de l’association Départements de France, François Sauvadet, avait prévenu il y a un an : en 2023, cela devrait passer, mais à partir de 2024, c’est incertain. « L’année 2023 nous fait craindre le retour de l’effet de ciseau avec une chute des recettes et une évolution des dépenses ». Ainsi, l’ensemble des départements français sont touchés à plus ou moins grande échelle par des recettes de fonctionnement en baisse et des dépenses contraintes en forte hausse.

Après une douloureuse visite à Nantes il y a un mois, Clément Beaune a fait son retour pour signer un nouveau plan État-Région. Le document débloque des moyens pour développer les transports en Pays de la Loire avec près de 700 millions d’investissements, dont une bonne moitié pour le rail et particulièrement pour le RER métropolitain. Mais n’y voyez pas pour le moment une révolution pour les transports du quotidien. Si la somme peut faire rêver, répartie sur 5 ans, elle permet seulement d’améliorer des axes déjà existants.

Les communistes ont validé la candidature et la stratégie de rassemblement proposées par le Conseil National et la conférence européenne du PCF qui se sont tenus le 14 octobre dernier à Paris. Léon Deffontaines, porte-parole du PCF, ancien secrétaire national du Mouvement des Jeunes Communistes a été largement désigné Tête de liste.  91 % des adhérents du PCF ont approuvé ce choix. Le jeune candidat de 27 ans conduira une liste ouverte à toutes les forces et personnalités de gauche qui partagent la démarche des communistes.

Dans le nord du département, à Guémené-Penfao, une ancienne carrière de grès est sur le point d’être ré-exploitée. Les riverains sont inquiets, et on les comprend ! L’exploitation de cette carrière par la société Baglionne a cessé il y a environ 35 ans elle s’est alors remplie d’eau. L’entreprise, qui a déposé le bilan en 2010, devait remettre en état le site mais n’a rien fait. Depuis, les riverains et connaisseurs se sont appropriés les lieux et en ont fait un point de baignade et de loisir, bien agréable en été.

L’Association France-Palestine Solidarité organisait récemment à Nantes une conférence-débat avec l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri. Celui-ci, après avoir brièvement évoqué ce qu’il avait pu subir, notamment son expulsion d’Israël, expulsion qualifiée de crime de guerre par l’Onu, a exposé avec force exemples ce que vit l’ensemble de la population palestinienne depuis tant d’années : confiscation et destruction de maisons, de quartiers, appropriation des terres… Il a notamment parlé de la construction du mur qui, en modifiant les frontières, a délibérément «  expulsé  » 150 000 habitants, procédant ainsi à un véritable nettoyage ethnique. 

Sujet qu’il connaît malheureusement trop bien pour avoir été arrêté six fois et mis dix ans sous les verrous, Salah Hamouri a longuement abordé la question des prisons, en donnant des chiffres étourdissants : 5000 prisonniers politiques, dont 1000 en «  détention administrative  » - formule permettant l’arrestation totalement arbitraire de palestiniens s’appuyant sur des dossiers de sécurité secrets dans le seul but de briser ce qui fait la vie des emprisonnés et de leurs proches. 

La Loire-Atlantique a de nouveau été au centre de l’attention des mouvements écologistes et altermondialistes, dont de nombreux militants sont venus de toute la France et ont convergé dans le département, le dimanche 11 juin, pour  dire trois fois non : non à l’extension des carrières de sable de Saint-Colomban, non à la bétonisation et non au maraîchage industriel. 

Saint-Brévin-les-Pins est depuis plusieurs semaines au cœur de l’actualité, mais d’une triste manière. 

La Journée nationale de la Résistance du 27 mai dernier avait une particularité, celle de se dérouler 80 ans après la création du CNR. Le Conseil National de la Résistance, créé le 27 mai 1943, était l’organisme de coordination des mouvements de Résistance, dirigé, avant son arrestation et sa mort, par Jean Moulin. 

L’été dernier nous a rappelé les conséquences du changement climatique sur le cycle de l’eau. Entraînant sécheresses à répétition et phénomènes pluvieux plus intenses, cette réalité nous oblige à agir. En réduisant à la fois l’impact des activités humaines sur l’environnement et en améliorant en parallèle la résilience de nos territoires, leur capacité à s’adapter.

Pages