Une directive européenne de 1997 portait sur la libéralisation totale du marché des services postaux, envisagée pour 2011. Il s’agissait de mettre fin au monopole que La Poste exerçait sur le courrier de moins de 50 grammes.
Pour ce faire et malgré une très forte opposition – on se souvient des plus de 2 millions d’avis contraires lors de la votation citoyenne de 2009, il avait fallu transformer le statut de La Poste, transformée d’établissement public à caractère industriel et commercial en société anonyme, avec une ouverture au capital l’année suivante. À l’époque, L’Humanité affirmait : « La privatisation de La Poste ne va pas améliorer la qualité du service rendu, mais au contraire la dégrader et rendre celui-ci beaucoup plus inégalitaire. »