La durée du confinement a sévèrement accentué les inégalités dans notre pays. C’est le cas des jeunes. Déjà précarisés par notre modèle économique, social et politique, les jeunes sont les plus affectés par la crise. Avec un taux de chômage qui devrait monter à plus de 30% en décembre puisque ceux et celles qui possédaient des contrats dans les secteurs du tourisme et de la restauration ont perdu leur emploi à cause du confinement, d’ailleurs 72 % des jeunes âgés de 18 à 25 ans « ont vu leur activité salariale impactée ».

La chute de Presstalis qui assurait 75 % de la distribution des quotidiens et des magazines, a entraîné le licenciement de l’essentiel de ses salariés. Venant s’ajouter aux conséquences du confinement. Il s’en est suivi pendant plusieurs mois une désorganisation de la distribution des quotidiens et une mise en danger de l’ensemble de la filière.

Alors que la crise sanitaire a mis en évidence les conséquences dramatiques de la casse du service public, que le patronat a mis à profit la situation pour imposer des mesures de régression sociales et que le plan de relance gouvernementale ressemble à Noël en avance pour le Medef, les travailleurs, les jeunes, les chômeurs et les retraités sont invités à riposter dans la rue jeudi 17 septembre 2020.

L’ouverture du RSA pour les jeunes, une urgence pour construire le monde de demain,

Les sites de Flins, d’Alpine à Dieppe, des Fonderies de Bretagne à Caudan ou de Maubeuge sont menacés, en plus de celui de Choisy-le-Roi, quoi qu’en dise la direction du groupe Renault !

La mobilisation des salariés et des élus, peut permettre de faire reculer la direction du groupe sur ses intentions. Ces luttes ne font que commencer à Choisy à Dieppe, à Maubeuge, à Caudan où les annonces de la direction rencontrent une forte opposition de la part des salariés et des élus locaux, rassemblés dans leur diversité.

L'épidémie de Covid-19 et le confinement qui s'en est ensuivi a accentué la crise structurelle du capitalisme. En réponse à la baisse des profits, il est à craindre que les capitalistes aient une fois de plus recours à la destruction d'emplois : les difficultés des secteurs du textile et de l'aéronautique faisaient craindre le pire, mais c'est dans le secteur de l'automobile que Renault a annoncé la suppression de 5 000 emplois en France.

Tous les indicateurs tendent vers une explosion du chômage dans les mois à venir. Pôle emploi recensait déjà fin avril plus de 3,7 millions de chômeurs de catégorie A. Partant de cette situation, il apparaît primordial d'organiser la solidarité nationale afin d'éviter que la crise de l'emploi ne se transforme en crise sociale d'ampleur.

Steve Nouveau est chauffeur routier, une profession dont on a peu parlé pendant le confinement mais qui a pourtant joué un rôle essentiel.

NLA : Le confinement a bousculé les habitudes d’un grand nombre de travailleurs, chômage partiel, télétravail ou rotation d’équipe... Pour toi ça a changé quoi ? 

Avec  leurs avions cloués aux sols, les compagnies aériennes subissent de plein fouet les effets de la crise du covid-19. La suspension de la majorité des vols n’est pas sans conséquence pour l’industrie aéronautique puisque les commandes et les livraisons d’avions sont reportées.

L’intersyndicale départementale CGT, FO, FSU et Solidaires s’est exprimée sur les mesures de déconfinement progressif annoncées par le Premier-ministre.

La phase 1 du plan de déconfinement a été mise en place le lundi 11 Mai, elle suscite de la satisfaction et du soulagement après 7 semaines vécues difficilement dans beaucoup de foyers. Pour autant, la pandémie n’est pas vaincue, les risques sanitaires sont élevés et les mesures de protection de la population indispensables. Le discours d’Edouard PHILIPPE n’est pas de nature à rassurer tous les oubliés de son dispositif et néanmoins les plus fragilisés par la crise du coronavirus : les retraités, les personnes agées en EPHAD, les sans-logements et les personnes en grande précarité...

Le tribunal judiciaire du Havre a invalidé, dans une décision rendu le 7 mai dernier, la réouverture de l’usine Renault à Sandouville (76).

Saisie par la CGT Renault, la justice a reconnu que la décision de la direction de rouvrir le site ne répondait pas aux procédures d’évaluation des risques et de consultation des représentants du personnel prévues par la loi mais également par… des accords d’entreprises signés par la direction. En clair, ni le CSE, ni le CHSCT n’avaient été consultés sur un protocole de reprise de production décidé unilatéralement par la direction du site.

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