La vie politique nationale et internationale est comme la météo : tempétueuse ! Le temps de la fraternité, de l’égalité et de la solidarité vécues à la fête de l’Huma était une éclaircie éphémère dans un monde où, comme l’écrivait Jean Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage ». Un an après l’attaque terroriste du Hamas contre des jeunes israéliens venus faire la fête, la plaie est encore ouverte et les cœurs saignent.
Au nom de son légitime droit à exister, Israël a déclenché la foudre sur le peuple palestinien, sur ses enfants qui s’en souviendront. Il s’en prend désormais au Liban, une fois encore au mépris du droit international, au prétexte que le Hezbollah, le bras armé de l’Iran au Proche-Orient, serait une menace pour la sécurité du pays alors qu’Israël a démontré sa large supériorité militaire. Combien de morts, combien de blessés, combien de veuves, d’orphelins, pour que la communauté internationale arrête l’escalade de la violence et impose à Benyamin Netanyahou le cessez-le-feu ? Peut-on encore espérer la paix alors que l’extrême droite israélienne et les fondamentalistes d’Iran se sont déclarés une guerre qui pourrait durer longtemps ? Et que les seuls à pouvoir arrêter cette folie meurtrière, les USA, jouent un double jeu diplomatique ravageur pour la stabilité de la région ? Peut-on espérer la libération des otages et la reconnaissance d’un État de Palestine vivant aux côtés d’Israël en sécurité mutuelle ?
À 4000 km de Beyrouth et de Gaza, la météo est très perturbée. Un gouvernement illégitime promet de tout changer en imposant aux Français une nouvelle cure d’austérité. Pourtant, les électeurs ont clairement demandé un changement politique et économique profond trois mois auparavant. Alors que les anciens et nouveaux macronistes sont responsables de la crise budgétaire, ils veulent que tous les Français partagent les efforts pour redresser la situation. Tiens tiens, Marine Le Pen et autres Bardella volent à leur secours. Finalement la droite et l’extrême droite font un bout de chemin ensemble pour empêcher toute augmentation d’impôts pour les riches et les détenteurs du capital. Ils révèlent ainsi leur vrai objectif : asseoir le pouvoir de la bourgeoisie et mener la lutte des classes contre les travailleurs ! La Loire-Atlantique serait-elle un laboratoire de cette funeste entreprise ? Tandis que le gouvernement se félicite de la réindustrialisation du pays, sur les bords de la Loire la réalité est toute autre. Saunier Duval, Systovi, Yara, Général Electric et maintenant la centrale de Cordemais sont menacées. Il pleut sur l’emploi, sur l’avenir de centaines de familles, sur notre souveraineté industrielle et énergétique, sur l’innovation technique et technologique, sur l’environnement.
Le monde marche sur la tête et nos concitoyens espèrent bien rencontrer un rayon de soleil, des jours heureux. Sur leur fiche de paie, au travail, à l’école ou chez un médecin, dans le train ou dans un bus, sur un terrain de sport… bref, dans la vraie vie. Ils peuvent compter sur les communistes et sur un parti qui se renforce pour être plus fort, toujours plus aux côtés du monde du travail, des organisations syndicales et des organisations progressistes.