Le capitalisme vert n’en finit pas de multiplier les concepts pour faire accepter ses manoeuvres : croissance verte, Green New Deal, transition écologique et numérique, bioéconomie inclusive... En mettant en pleine lumière les recherches de profits éhontés menées par des acteurs tout-puissants, Hélène Tordjman, avec son livre « La croissance verte contre la nature », révèle les ficelles de tout ce qui se trame sous couvert de « Transition écologique ». 

Impossible de tout dire en une page, je m’y risque. On ne naît pas communiste, on le devient. De mon adolescence au cœur des Mauges de la Chouannerie, à Cholet, je me souviens que mon père, prof de « la laïque », était « compagnon de route » du PCF. Mais tous mes copains d’école étant cathos et allant au « patro du curé » , réalisme oblige, le jeudi après-midi j’y allais aussi pour être avec eux. Pourtant, je suis resté un fieffé mécréant de la génération Vaillant/Pif-Gadget.

Cela fait deux mois bien sonnés que le théâtre Graslin est occupé par les acteurs culturels, bien décidés à faire entendre leurs revendications. A la suite du théâtre de l’Odéon de Paris dont l’occupation a commencé le 4 mars, jusqu’à 150 lieux de spectacles ont été embarqués dans un impressionnant mouvement de contestation, lieux parfois expulsés mais suivis d’ouvertures nouvelles, allant jusqu’à essaimer hors des frontières – Bruxelles, Milan, Naples, Rome, Athènes.

Pour suivre sa femme qui a décroché un nouveau poste, l’auteur se retrouve en Bretagne à enchaîner les contrats d’intérim dans des usines d’agroalimentaire. D’ailleurs, il précise dès le début qu’il s’agit de boulots «alimentaires», acceptés après des recherches vaines dans son secteur, le social. Intérimaire, c’est-à-dire taillable et corvéable à merci, jour et nuit, et se prendre le Capital en pleine gueule», comme il dit.

Après avoir enquêté sur la violence politique dans «Cher pays de notre enfance», le journaliste Benoît Collombat revient à la bande-dessinée sous les traits de Damien Cuvillier pour s’attaquer cette fois à la violence économique. L’ouvrage, bien que parfois un peu technique, réussit à démontrer comment ce que l’idéologie libérale présente comme des lois de l’économie résultent en vérité d’arbitrages politiques assumés par les décideurs publics : pour garantir la stabilité monétaire, le chômage devient la variable d’ajustement du capitalisme.

Le 12 avril 1961 Youri Gagarine s’envole vers le cosmos. Le vieux rêve d’Icare prend une nouvelle dimension, c’est Méliès, J. Verne et Hergé réunis, le cosmos au pays des soviets ! « C’est parti » dira-t-il par cette phrase sibylline. Que ce soit un citoyen soviétique qui ait fait la première révolution autour de la terre est assez symbolique ! Une véritable liesse s’empare du pays à son retour.
La guerre froide avait quitté les glaces extrêmes et s’installait la politique de coexistence pacifique proposé par 

C’est un véritable mouvement de révolution populaire qui commence ce 18 mars par l’insurrection parisienne, elle empêche l’armée versaillaise de reprendre les canons de défense financés par souscription.
Le comité Central de la garde nationale publie son manifeste et annonce la tenue d’élections immédiates pour créer le conseil de la Commune. Le comité des 20 arrondissements publie son programme dit de « l’affiche rouge ».

Mcfly et Carlito sont deux humoristes vidéastes. Sur le site de partage de vidéos youtube, ils enchainent les blagues vaseuses et les défis stupides. Pourtant, forts de leurs millions d’abonnés, ce sont eux qui ont été choisis par Emmanuel Macron pour réaliser un clip de promotion des gestes barrières : à la clé le droit de tourner une vidéo avec le Président de la république. Comble du ridicule, les revenus tirés de la monétisation du clip doivent être reversés au « syndicat » étudiant macroniste FAGE.

« Pourquoi le terme « féministe » est-il librement approprié à la fois par l’extrême droite, la gauche et le capitalisme néolibéral ? Comment mettre l’antiracisme, l’anti-capitalisme et l’anti-impérialisme au cœur des luttes des femmes ? Que signifient les droits des femmes dans un contexte d’accroissement des inégalités et de la vulnérabilité ?

Le salon de lecture du lieu unique donne carte blanche à Françoise Thyrion pour 3 temps de lecture de textes d’autrices qui illustrent la résistance particulière que les femmes tissent face à la guerre, à l’intimité et au terrorisme. Françoise Thyrion est comédienne, autrice et metteuse en scène, co-fondatrice de la Cie Science 89 avec Michel Valmer et co-directrice artistique de la salle Francine-Vasse pendant 15 ans.

Pages