Cette année encore, le festival nantais des littératures développe son ouverture sur l’ailleurs, son désir de questionner les cultures et les imaginaires des cinq continents.

Plus d’une centaine de rencontres se succèdent ainsi dans un certain nombre de lieux de la ville : au Château des ducs, à la libre usine, dans les maisons de quartier, les librairies, les médiathèques et bien sûr, au Lieu Unique pour un beau programme comprenant une cinquantaine d’auteurs invités.

Quelle satisfaction, dans la période que nous connaissons, de voir programmer La Folle Journée 2022 du 26 au 30 janvier, le rendez-vous nantais de la musique classique ! Pour Aymeric Seassau, adjoint communiste à la Culture à Nantes, « C’est peut-être, à nouveau, le premier événement national à être maintenu dans le contexte sanitaire ». 

Les BiS devaient ouvrir le 19 janvier, mais ont été annulées. Culture en lutte, CGT Spectacle PDL & Bretagne, Synavi et CGT des Travailleurs Privés d’Emploi et Précaires ont donc décidé de tenir les nôtres. Mme Bachelot était conviée... Pas venue ! Elle ne répond pas non plus à nos revendications, qui l’interpellent depuis de nombreux mois. La culture est encore en danger car la reprise n’a jamais vraiment eu lieu.

Il y a soixante ans étaient signés les accords d’Évian qui allaient mettre fin à la guerre d’Algérie, par un cessez-le-feu prenant effet le lendemain. L’arrêt des hostilités ne sera pas total et il y aura encore des morts et des blessés, victimes de l’OAS et autres organisations factieuses, avant la proclamation de l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet 1962, fin de l’emprise coloniale de la France sur l’Algérie.

Suite à l’empêchement du concert d’Anna von Hausswolff sous la pression de catholiques intégristes français, Frédéric Hocquard, adjoint à la maire de Paris, Carine Rolland, adjointe à la maire de Paris en charge de la culture et Aymeric Seassau, adjoint à la culture à la maire de Nantes ont publié une tribune commune : 
« Garantir l’accès aux spectacles et aux expositions, c’est garantir l’État de droit 

Mis aux enchères par la maison de vente Sotheby’s, le manuscrit d’Émile Zola de l’adaptation au théâtre de Germinal est finalement resté dans le domaine public.

La communauté d’agglomération de la Porte du Hainaut (Nord) avait remporté l’enchère pour 138 000 € mais l’État a fait jouer de son droit de préemption pour acquérir l’œuvre qui entrera désormais dans le fonds de la Bibliothèque nationale de France.

Jusqu’au 21 janvier 2022 se tient l’exposition « libres comme l’art » au siège du PCF. Sont ainsi mises en valeur une quantité impressionnante d’œuvres d’art, sculptures, peintures, photographies d’artistes qui ont été au Parti ou l’ont accompagné d’une manière ou d’une autre. Outre l’occasion de contempler un siècle de création artistique extrêmement variée, cette exposition montre à quel point le lien que le Parti communiste français a entretenu tout au long de son histoire avec les artistes a été prégnant.

Comment aborder l’un des premiers crimes contre l’humanité, dans lequel Nantes eut une part prépondérante en France, lorsque l’immense part des témoignages recueillis dans ses murs ressortissent aux archives commerciales, administratives, culturelles ou à l’art de vivre de ceux qui en tirèrent profit ? Une des qualités du parcours de l’exposition « L’abîme », du Musée d’histoire de Nantes au Château des ducs jusqu’au 19 juin, est de les organiser, avec intelligence et sensibilité, en autant de pièces d’accusation d’un système. D’ouverture de comptoirs vers l’Afrique et l’Orient en premières colonies aux « Amériques ». De concurrence entre puissances européennes en accords de commerce avec certains royaumes africains... Autant de rouages de la sauvage accumulation primitive de capital de la première mondialisation.

Comme pris d’une soif de rattraper le temps perdu, quelques semaines seulement après l’événement sur « la Petite reine et la littérature », l’association Impressions d’Europe récidive avec des Rencontres littéraires nordiques. Pendant trois jours et pour la quatrième fois depuis 2007, des autrices et auteurs venus du nord – en l’occurrence du Danemark, de la Finlande, d’Islande, de Norvège et de Suède – sont invités à débattre et à échanger sur leur œuvre. 

Mohamed Mbougar Sarr a reçu cette année le Prix Goncourt pour son quatrième roman : « La Plus Secrète Mémoire des hommes ». Au cœur du livre, il y a l’œuvre d’un mystérieux auteur des années 1930 dont on aurait perdu la trace après des accusations de plagiat.

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