«Séparatisme», ce mot d’Emmanuel Macron marque la volonté électoraliste de prendre les devants sur la droite et son extrême dans le débat en vue des élections présidentielles. Plutôt que de lutter contre les dérives sectaires, qui visent à assujettir les personnes à une structure sociale et à l’idéologie qui la justifie, c’est le communautarisme qui est remis sur la table.

Les mobilisations du personnel de l’hôpital public ont mis en lumière le profond mal-être de la fonction publique hospitalière. Mais les soignants du secteur privé ne sont guère mieux lotis. A Nantes, les salariés de la clinique du Parc sont en grève depuis le 21 septembre après avoir déjà arrêté le travail pendant cinq jours en juin. Cette clinique psychiatrique est la propriété du groupe Ramsay, géant international de la santé qui possède plus de 200 établissements dans le monde.

Ces dernières années, la France a connu de nombreux mouvements de protestation, du mouvement des « Gilets jaunes » aux manifestations appelant à une action face à l’urgence climatique, de celles en faveur de la justice sociale ou encore contre l’impunité policière et le racisme qui ont suivi l’homicide de George Floyd aux États-Unis.

Depuis 2010 et Sarkozy le service public de la formation professionnelle des adultes a été méthodiquement laminé. En 2010 cela a commencé par la casse de l’AFPA (issu du CNR) qui aujourd’hui n’est plus qu’un outil de formation à but lucratif comme les autres. Parallèlement l’État s’est désengagé de plus en plus de la mission de formation des adultes en confiant aux régions de plus en plus de prérogatives en la matière.

Lundi 28 septembre, le gouvernement présentait en conseil des ministres le projet de loi de finances (PLF) 2021, préparé par les services du ministère de l’économie et des finances. Les choix portés par ce projet budgétaire revêtent une importance majeure puisque la comptabilité nationale s’y référera toute l’année. Intégrant le plan de relance aux 100 milliards présenté début septembre, le projet de loi de finances pour 2021 conforte sa volonté de privilégier les entreprises, sans attendre quelque contrepartie que ce soit.

La reprise des hostilités entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan le 27 septembre s’inscrit à la suite d’une longue montée des tensions dans la région du Caucase. Ces deux ex-républiques soviétiques étaient déjà en conflit du temps de l’URSS au sujet de la souveraineté sur le Haut-Karabagh, région autonome peuplée d’Arméniens mais rattachée à l’Azerbaïdjan. La dislocation de l’Union soviétique a remis le sujet au centre des attentions et une longue et meurtrière guerre s’est conclue en 1994 par un cessez-le-feu précaire.

Le 3 novembre les États-uniens se rendront aux urnes afin de désigner leur président. À moins d’un mois du scrutin, force est de constater que le débat n’est pas à la hauteur des enjeux. Depuis son élection en 2016, Donald Trump n’a eu de cesse de mener une politique ouvertement néo-fasciste : en procédant à des réductions d’impôts pour la bourgeoisie jamais vues auparavant, en menant une répression inouïe à l’égard des migrants, des femmes et des minorités ou en soutenant à demi-mots les milices d’extrême-droite.

La durée du confinement a sévèrement accentué les inégalités dans notre pays. C’est le cas des jeunes. Déjà précarisés par notre modèle économique, social et politique, les jeunes sont les plus affectés par la crise. Avec un taux de chômage qui devrait monter à plus de 30% en décembre puisque ceux et celles qui possédaient des contrats dans les secteurs du tourisme et de la restauration ont perdu leur emploi à cause du confinement, d’ailleurs 72 % des jeunes âgés de 18 à 25 ans « ont vu leur activité salariale impactée ».

La chute de Presstalis qui assurait 75 % de la distribution des quotidiens et des magazines, a entraîné le licenciement de l’essentiel de ses salariés. Venant s’ajouter aux conséquences du confinement. Il s’en est suivi pendant plusieurs mois une désorganisation de la distribution des quotidiens et une mise en danger de l’ensemble de la filière.

Alors que la crise sanitaire a mis en évidence les conséquences dramatiques de la casse du service public, que le patronat a mis à profit la situation pour imposer des mesures de régression sociales et que le plan de relance gouvernementale ressemble à Noël en avance pour le Medef, les travailleurs, les jeunes, les chômeurs et les retraités sont invités à riposter dans la rue jeudi 17 septembre 2020.

Pages