D’abord il y a l’héritage ...
depuis 2013 plus une commande de masques ne fut passée par les pouvoirs publics. Le transfert des stocks fut délégué aux entreprises et aux collectivités. Résultat : la découverte de l’effondrement des stocks dans les hôpitaux et la course à la récupération.
Faute de moyens il fut proclamé que les masques n’étaient pas nécessaires ni efficaces.

Il y a maintenant deux semaines que les 280000 élèves de Loire-Atlantique ont repris les chemins de l’école. Cette année cependant, l’étrangeté de cette rentrée n’a pu échapper à personne, en premier lieu à nos écoliers dont la scolarité a été singulièrement bousculée au printemps.

Jean Castex a annoncé, au début du mois, son plan d’attaque pour relancer la machine économique de la France. Ce plan programmé jusqu’en 2022, année des prochaines élections présidentielles et législatives, est doté de 100 milliards d’euros. Une somme parfaitement ronde dont le montant important a l’objectif de rassurer en cette rentrée où les incertitudes sont omniprésentes.

Soixante ans après les décolonisations, la diplomatie française s’est rappelée au bon souvenir de son ancien empire. D’abord au Liban, touché au cours de l’été par une catastrophe industriel et secoué par une colère populaire inédite. Dans cet ancien mandat français, le président de la République a effectué pas moins de deux visites en moins d’un mois.

Le 4 août 2020, une explosion survenue sur le port de Beyrouth faisait 190 victimes, blessait 6500 personnes et laissait plus de 30 000 habitants sans abri. Alors que la situation sanitaire était déjà tendue et que les Libanais manifestaient contre la corruption de leur gouvernement, cette catastrophe a révélé la déliquescence d’un État aux mains de clans prédateurs.

Le 9 août dernier, Alexandre Loukachenko fut réélu à la présidence de la Biélorussie. Dénonçant des fraudes, l’opposition enclencha un mouvement de protestation massif qui se répandit dans de nombreuses villes du pays. Pourtant, après un mois de manifestations, le pouvoir ne donne aucun signe de retrait et l’opposition s’essouffle. Il faut dire qu’une grande partie des Biélorusses, tentée à l’origine par un départ de Loukachenko, préfère désormais la stabilité promise par le président au saut dans l’inconnu avec l’opposition.

Secoué à l’été 2019-2020 par un mouvement social d’ampleur inédite depuis la chute de la dictature de Pinochet, le Chili cherche un débouché politique aux aspirations sociales de son peuple. 

A Nantes et dans ses environs, les militants communistes ont fait le choix de travailler à des listes de large rassemblement à gauche, sur des projets ambitieux pour les populations. Les projets, travaillés bien en amont des municipales avec les militants des cellules et des sections ont ensuite été proposés et discutés avec les différents partenaires politiques. Il en résulte de solides appuis pour mener des politiques ambitieuses dans les villes et communes où des communistes ont été élus dans les majorité.

Après la journée de mobilisation du 16 juin, celle du 30 a également été un succès. Il faut dire que (à l’heure où nous écrivons ces lignes) les soignants sont loin d’être convaincus par ce qui pourrait sortir du fameux SEGUR de la santé.

Sans surprise, le parti présidentiel subit un échec sérieux. Les résultats du 1er tour avaient déjà annoncé la couleur, le 2ème tour a amplifié la défaite des marcheurs. Et même si l’abstention était à un niveau encore jamais vu, le message des électeurs envoyé au Président de la République et à sa majorité est limpide. LREM avait l’objectif de faire élire 10 000 élus, il n’en est rien.

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