Alors que nous traversons la plus grave crise sanitaire de l’histoire moderne, il nous appartient collectivement de veiller à ne pas porter une atteinte irréversible à nos libertés fondamentales et individuelles.

Nous reproduisons ci-dessous l’intervention d’Eliane Assassi, présidente du groupe CRCE au Sénat :

C’est la proposition ambitieuse que fait Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord dans une tribune parue dans Libération. Extraits :

« A la crise sanitaire s’ajoute une crise économique lourde de dangers, en particulier pour le monde du travail. Elle appelle chacun à l’humilité. Elle doit nous pousser à avoir la même ambition qu’en mars 44 quand, en pleine guerre, le Conseil national de la Résistance (CNR) se mettait d’accord sur le programme des «Jours heureux» […]. C’est la même ambition que nous devons avoir pour le peuple de France, pour notre pays. Quoi qu’il en coûte. Dans l’union et dans l’action. Etre dans l’action, c’est mettre en place rapidement un plan massif de soutien à l’hôpital public, pour former, embaucher, ouvrir des lits et des services d’urgence et mieux rémunérer tous les personnels.

Après deux mois d’arrêt forcé, les clubs de football professionnels reprennent les compétitions avec dans le viseur l’obtention des droits TV. Ce qui représente un pactole inévitable pour être concurrentiel sur le marché des transferts qui connait une inflation exponentielle : de Zinedine Zidane avec son transfert record de 75 millions d’euros en 2001 à 222 millions d’euros qu’a déboursé le PSG en 2017 pour les pieds de Neymar.

Une ambition nouvelle pour les arts et la culture !

Pour le monde de la culture et du spectacle vivant, le rideau du Covid s’est abattu brutalement à la Mi-Mars avec l’annulation de tous les spectacles et festivals, la fermeture des musées et médiathèques comme des librairies. Si le ministère a réagi en prolongeant notamment provisoirement les droits des intermittents du spectacle et en débloquant des crédits nettement insuffisants, la situation est grave.

La décision définitive devrait intervertir aux alentours du 10 juin, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. En premier lieu, l’évolution de la pandémie du COVID19 ainsi que l’accord des autorités publiques.

Steve Nouveau est chauffeur routier, une profession dont on a peu parlé pendant le confinement mais qui a pourtant joué un rôle essentiel.

NLA : Le confinement a bousculé les habitudes d’un grand nombre de travailleurs, chômage partiel, télétravail ou rotation d’équipe... Pour toi ça a changé quoi ? 

L’Assemblée nationale compte depuis mardi 19 mai un neuvième groupe parlementaire, record de la Veme à ce jour. 
Une vingtaine de députés de l’aile « gauche » du groupe En Marche ! ont fondé une nouvelle nuance du centrisme, « ni dans la majorité, ni dans l’opposition ». En somme une politique de soutien critique au gouvernement et surtout au Président de la république pour ces députés qui se veulent plus macronistes que Macron.

Avec  leurs avions cloués aux sols, les compagnies aériennes subissent de plein fouet les effets de la crise du covid-19. La suspension de la majorité des vols n’est pas sans conséquence pour l’industrie aéronautique puisque les commandes et les livraisons d’avions sont reportées.

Les fédérations de Loire-Atlantique, Maine et Loire, Mayenne et Sarthe du Parti Communiste Français ont interpellé le préfet de région quant au processus de déconfinement et aux actions ou plutôt aux non actions mises en place par l’Etat pour accompagner le pays vers la reprise.

Le constat des communistes des 4 départements ligériens est implacable : Il y a eu et il y a défaillance de protection des citoyens face au coronavirus, il prennent pour exemple le « contexte de dégradation de notre système public hospitalier. » « Après des années de regroupements, fermetures et restructurations de services hospitaliers, les personnels soignants ont dû gérer la pénurie de matériels, de lits de réanimation, de matériel respiratoire et des conditions inhumaines de travail. »

L’intersyndicale départementale CGT, FO, FSU et Solidaires s’est exprimée sur les mesures de déconfinement progressif annoncées par le Premier-ministre.

La phase 1 du plan de déconfinement a été mise en place le lundi 11 Mai, elle suscite de la satisfaction et du soulagement après 7 semaines vécues difficilement dans beaucoup de foyers. Pour autant, la pandémie n’est pas vaincue, les risques sanitaires sont élevés et les mesures de protection de la population indispensables. Le discours d’Edouard PHILIPPE n’est pas de nature à rassurer tous les oubliés de son dispositif et néanmoins les plus fragilisés par la crise du coronavirus : les retraités, les personnes agées en EPHAD, les sans-logements et les personnes en grande précarité...

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