Le 15 mars dernier, 30 000 communes au plan national ont élu leurs conseils municipaux. Ce scrutin s’est déroulé dans des conditions particulières liées à la crise sanitaire laissant penser que sa sincérité en a été faussée. Avec à peine 45 % de participation, soit 20 points de moins qu’en 2014, l’élément marquant est le taux d’abstention historique. A l’issue de ce 1er tour, le Parti Communiste Français confirme son ancrage local avec 1 072 élus locaux et devient ainsi la troisième force politique du pays.

Le second tour va avoir lieu le 28 juin prochain, il se fera dans une situation politique nationale inédite, en pleine crise sanitaire, économique et sociale. Les maires sortants seront très certainement jugés sur leur gestion de la crise. Cependant si l’affrontement se fera sur la base du 1er tour et sur les projets municipaux de mars, il n’occultera pas l’incurie gouvernementale face à la pandémie et le positionnement politique inédit notamment sur les questions de santé, de solidarité, de services publics.
Les personnes âgées et les parents de jeunes enfants ont été les 1ers abstentionnistes du 1er tour, mobiliser pour le second tour s’annonce tout aussi compliqué avec la détresse économique dans laquelle vont se retrouver un grand nombre de nos concitoyen.es. D’autant plus que la campagne électorale ne peut pas se dérouler dans les conditions habituelles garantissant une proximité avec les électrices et les électeurs.

Nous en sommes toutes et tous conscient.es : ce scrutin est déterminant pour marquer un coup d’arrêt aux politiques antisociales appliquées actuellement par le gouvernement et à venir. Dans ce contexte, l’action d’élus communistes s’avère encore plus déterminant. En Loire-Atlantique, comme ailleurs, les communistes serons, dans ce second tour, mobilisés dans le cadre de l’intérêt général pour protéger les populations, les services publics, le monde du travail et la démocratie locale !