Conscient de la nécessité de prendre en compte le changement climatique et ses conséquences, le monde du travail se penche sérieusement sur la question environnementale au travers, notamment, du concept d’écosyndicalisme. Celui-ci peut se définir comme la prise en charge de l’écologie dans toutes ses dimensions par le syndicalisme et inversement comme l’intégration par l’écologie de la défense des intérêts des travailleurs.

Les vendredi 12 et samedi 13 avril, le collectif écosyndicalisme de l’Union départementale de la CGT organisait un événement consacré à la question environnementale, prenant en compte les prismes traditionnels du syndicat – lutte des classes, anticapitalisme, réappropriation des productions, sens du travail... 

Le 12 avril, le film L’Usine, le bon, la brute et le truand (réalisation : Marianne Lère Laffitte) a été projeté, suivi d’un débat.  Ce film retrace le combat des employés de Chapelle-Darblay, dernière et unique usine à fabriquer du papier journal 100 % recyclé en France, fermée depuis septembre 2019 sur décision de son propriétaire finlandais et désormais menacée de démantèlement. Le succès de la projection a été tel qu’il a fallu ajouter des sièges.

Le 13, à la Maison des syndicats, après une table ronde animée par Clotilde Mathieu avec des représentants d’Attac, de la CGT Agroalimentaire et de la CGT Mines énergie, a eu lieu une conversation avec Daniel Tanuro ( militant écosocialiste et auteur) et Sébastien Ménesplier (secrétaire confédéral à l’environnement et la transformation de l’appareil productif). 

Les échanges ont été largement suivis par plus d’une centaine de participants, au-delà des attentes. La journée s’est terminée par des chants de lutte.