« Taïwan n’a jamais été un pays. Cela ne l’était pas par le passé, et cela ne le sera certainement pas dans le futur », c’est à travers ces mots que le gouvernement chinois a commenté les résultats de l’élection présidentielle de Taïwan qui s’est déroulée samedi 13 janvier dernier. Candidat du Parti démocrate progressiste et vice-président sortant, Lai Ching-te est élu avec 40,1 % des votes.

Celui qui défend une pro-souveraineté a promis de protéger Taïwan des menaces et intimidations continuelles de la Chine. Avions de chasse et navires de guerre chinois apparaissent régulièrement aux frontières territoriales de l’île, auxquels s’ajoute un discours strict rappelant que la Chine « prendra toutes les mesures nécessaires pour écraser fermement les tentatives d’indépendance de Taïwan sous toutes leurs formes ».

Une délégation non-officielle américaine est venue féliciter le nouveau président taïwannais dans les heures qui ont suivi l’élection. Dans la foulée, les États-Unis ont rappelé qu’ils ne soutiennent pas l’indépendance de l’île. 

Tout comme Lai Ching-te expliquait que le processus d’indépendance n’était pas nécessaire car Taïwan l’est déjà avec son propre gouvernement et ses élections.