« J’ai fait un rêve », que le monde ressemble à cette cérémonie de clôture touchante. Le rapprochement et l’amitié entre les peuples, la compréhension mutuelle, la fraternisation entre les participants sont des valeurs liées à l’olympisme, elles demeurent et peuvent avoir une dimension universelle par le sport. Cela n’a rien de désuet, la paix et les droits sont toujours d’actualité. Les défendre ne va pas de soi dans un monde réel marqué par l’individualisme libéral et la concurrence entre pays dit dominants ou à régime politique antagoniste. Et pourtant, n’y va-t-il pas de la nécessité d’un monde plus coopératif et humanisé ?

La volonté étasunienne de boycott diplomatique n’a pas fonctionné. Cependant, l’utilisation des jeux olympiques pour promouvoir des campagnes idéologiques d’incitation ou de condamnation restent d’actualité. Elles sont souvent à sens unique.
Des commentaires médiatiques pendant la cérémonie d’ouverture en portent le reflet. Le domaine du sport y est débordé. Des méfaits sont dénoncés, des conflits et atteintes aux droits de l’homme (passé, présent ou futur…) sont rappelés. Ce n’est pas en soi un problème car on ne peut en rester à une vision angélique du sport, une espèce de pureté de celui-ci en dehors des tensions internationales. Sauf que ce n’est plus du sport et que ce n’est pas aux athlètes d’en porter le fardeau.

Cependant cette pratique, si elle a sa légitimité, est marquée par une dimension unilatérale et sélective, le « deux poids deux mesures », par une critique à charge à peine voilée pour dévaloriser le pays qui déplaît ou qui est sensé poser un problème dans l’actualité. Un effet des points de vue idéologiques dominants et conformes largement entretenus de manière permanente. Pour finir, Bravo aux athlètes de tout pays pour les beaux moments de sport.