Alors qu’ils luttaient contre l’occupant nazi et le régime d’extrême droite qui lui était acquis, les rédacteurs du programme du Conseil national de la Résistance avaient, sur le chapitre des médias, défini des lignes rouges « [afin d’assurer] la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères  ».

Depuis le 2 septembre 2024 se tient à la Cour criminelle départementale du Vaucluse à Avignon le procès des 51 accusés de l’affaire des viols de Mazan.

À la demande de la victime dont c’était pourtant la prérogative, le procès ne s’est pas tenu à huis clos. La publicisation des débats a eu pour effet d’alimenter le remarquable dynamisme des mobilisations féministes. On a également pu apprécier l’appropriation vaste et populaire de questions relativement techniques autour des violences faites aux femmes.

Après presque quatre semaines de lutte et de grève, les salarié-e-s du groupe Satys, basés à Bouguenais et Malville, ont décidé le 19 novembre de signer le protocole de fin de conflit. Après la décision de la direction de supprimer et d’amputer des primes, le syndicat CGT de Satys, soutenu par sa fédération de la Métallurgie, est entré dans la lutte pour revendiquer une amélioration des conditions salariales afin que soient reconnues la qualité de leur travail et la pénibilité de leurs métiers.

Les États-Unis ont un poids si important dans le monde que leur politique intérieure est toujours scrutée avec attention. Les analystes ne manquent généralement pas de multiplier les parallèles pour expliquer ce qui se passe ici au regard de ce qui se fait outre-Atlantique. Les acteurs politiques eux-mêmes ne manquent pas de s’en inspirer.

Les mensonges de quelques groupuscules sur le futur contenu de l’enseignement à la vie affective et sexuelle ne peuvent qu’interpeller par leurs similitudes avec ceux colportés en Amérique. Autre point commun, ce qui aurait dû rester dans quelques cercles complotistes est allé jusque dans la chambre législative.

Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP ont appelé les agent·es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre. 

Le 7 novembre dernier, les organisations syndicales avaient obtenu l’abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique, envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ».

Par Nicolas Dufétel, président de l’ANO, adjoint au maire d’Angers Christophe Béchu (Horizons) et Aymeric Seassau, vice-président de l’ANO, adjoint PCF à la maire de Nantes Johanna Rolland (PS), extraits :

Du 28 au 30 octobre, le président français rendait visite au roi du Maroc Mohammed VI, accompagné par neuf ministres et une cinquantaine de dirigeants d’entreprise à des fins ouvertement commerciales. Sur le plan de la diplomatie, la question du Sahara occidental a été traitée, Emmanuel Macron appuyant la vision marocaine d’une autonomie du territoire sous la souveraineté du royaume. Cette option est rejetée par le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, en conflit avec l’État marocain depuis 1975 et soutenu par l’Algérie.

Après le retrait de Joe Biden de la course à la Maison blanche, il y a eu quelque espoir de voir accéder au poste de présidente celle qui avait été sa vice-présidente, Kamala Harris. Femme noire, elle avait réussi à susciter un véritable enthousiasme dans la campagne et on a pu croire qu’un vent nouveau se levait. Les élections du 47e président des États-Unis en ont voulu autrement, Donald Trump a été élu, réélu.

A l’occasion du 83e anniversaire de l’exécution des 50 Otages, fusillés par les nazis le 22 octobre 1941 à Châteaubriant, Nantes et le Mont-Valérien, voici l’ensemble du programme des commémoration qui suivent, afin que leur sacrifice ne soit pas oublié.

Le 13 octobre à 9h45 à Indre, au palis sur le Môle : hommage à Eugène et Léoncie Kérivel et aux résistants indrais, évocation de Claudine Merceron avec Pascal Gillet.

Forte de son envie de participer à l’élan de générosité à l’égard des Ukrainiens qui arrivent en France, chassés par la guerre, la commune de Paimpont vote dans un beau geste de solidarité l’accueil de réfugiés. Toutes et tous semblent vivre leur nouvelle mission en harmonie jusqu’à l’arrivée de Syriens : « Il ne leur restait plus d’Ukrainiens… ». Le choc est rude pour certains, dont le maire déconcerté.

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