Soixante ans après les décolonisations, la diplomatie française s’est rappelée au bon souvenir de son ancien empire. D’abord au Liban, touché au cours de l’été par une catastrophe industriel et secoué par une colère populaire inédite. Dans cet ancien mandat français, le président de la République a effectué pas moins de deux visites en moins d’un mois.

Le 4 août 2020, une explosion survenue sur le port de Beyrouth faisait 190 victimes, blessait 6500 personnes et laissait plus de 30 000 habitants sans abri. Alors que la situation sanitaire était déjà tendue et que les Libanais manifestaient contre la corruption de leur gouvernement, cette catastrophe a révélé la déliquescence d’un État aux mains de clans prédateurs.

Le 9 août dernier, Alexandre Loukachenko fut réélu à la présidence de la Biélorussie. Dénonçant des fraudes, l’opposition enclencha un mouvement de protestation massif qui se répandit dans de nombreuses villes du pays. Pourtant, après un mois de manifestations, le pouvoir ne donne aucun signe de retrait et l’opposition s’essouffle. Il faut dire qu’une grande partie des Biélorusses, tentée à l’origine par un départ de Loukachenko, préfère désormais la stabilité promise par le président au saut dans l’inconnu avec l’opposition.

Secoué à l’été 2019-2020 par un mouvement social d’ampleur inédite depuis la chute de la dictature de Pinochet, le Chili cherche un débouché politique aux aspirations sociales de son peuple. 

A Nantes et dans ses environs, les militants communistes ont fait le choix de travailler à des listes de large rassemblement à gauche, sur des projets ambitieux pour les populations. Les projets, travaillés bien en amont des municipales avec les militants des cellules et des sections ont ensuite été proposés et discutés avec les différents partenaires politiques. Il en résulte de solides appuis pour mener des politiques ambitieuses dans les villes et communes où des communistes ont été élus dans les majorité.

Après la journée de mobilisation du 16 juin, celle du 30 a également été un succès. Il faut dire que (à l’heure où nous écrivons ces lignes) les soignants sont loin d’être convaincus par ce qui pourrait sortir du fameux SEGUR de la santé.

Sans surprise, le parti présidentiel subit un échec sérieux. Les résultats du 1er tour avaient déjà annoncé la couleur, le 2ème tour a amplifié la défaite des marcheurs. Et même si l’abstention était à un niveau encore jamais vu, le message des électeurs envoyé au Président de la République et à sa majorité est limpide. LREM avait l’objectif de faire élire 10 000 élus, il n’en est rien.

La crise sanitaire est un révélateur puissant. Elle prouve, s’il en était besoin, que bien que durement affaibli depuis des années, notre système public de santé incarné par l’hôpital public, ses soignants est d’une utilité vitale pour la population. Il faut donc le renforcer.
Sans protection, sans matériel, les personnels soignants, médicaux et non médicaux des hôpitaux, des EHPAD ont fait face avec responsabilité, compétences et créativité.

Le 9 juin dernier, dans toute la France des associations, syndicats, partis politiques, dont le PCF, appelaient à la mobilisation la plus large contre le racisme et les violences policières. A la suite du meurtre de Georges Floyd, dans de nombreux pays, les manifestations ont essaimé.

Le 28 juin aura lieu le second tour des élections municipales. En Loire-Atlantique, les militants communistes se sont investis partout où ils étaient présents, dans la construction de listes, de projets de progrès pour leur communes. Pour ce second tour, ils seront de nouveau au rendez-vous sur des listes de rassemblement de gauche dans les territoires nantais et nazairiens.

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