La reprise des hostilités entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan le 27 septembre s’inscrit à la suite d’une longue montée des tensions dans la région du Caucase. Ces deux ex-républiques soviétiques étaient déjà en conflit du temps de l’URSS au sujet de la souveraineté sur le Haut-Karabagh, région autonome peuplée d’Arméniens mais rattachée à l’Azerbaïdjan. La dislocation de l’Union soviétique a remis le sujet au centre des attentions et une longue et meurtrière guerre s’est conclue en 1994 par un cessez-le-feu précaire.

Le 3 novembre les États-uniens se rendront aux urnes afin de désigner leur président. À moins d’un mois du scrutin, force est de constater que le débat n’est pas à la hauteur des enjeux. Depuis son élection en 2016, Donald Trump n’a eu de cesse de mener une politique ouvertement néo-fasciste : en procédant à des réductions d’impôts pour la bourgeoisie jamais vues auparavant, en menant une répression inouïe à l’égard des migrants, des femmes et des minorités ou en soutenant à demi-mots les milices d’extrême-droite.

La durée du confinement a sévèrement accentué les inégalités dans notre pays. C’est le cas des jeunes. Déjà précarisés par notre modèle économique, social et politique, les jeunes sont les plus affectés par la crise. Avec un taux de chômage qui devrait monter à plus de 30% en décembre puisque ceux et celles qui possédaient des contrats dans les secteurs du tourisme et de la restauration ont perdu leur emploi à cause du confinement, d’ailleurs 72 % des jeunes âgés de 18 à 25 ans « ont vu leur activité salariale impactée ».

La chute de Presstalis qui assurait 75 % de la distribution des quotidiens et des magazines, a entraîné le licenciement de l’essentiel de ses salariés. Venant s’ajouter aux conséquences du confinement. Il s’en est suivi pendant plusieurs mois une désorganisation de la distribution des quotidiens et une mise en danger de l’ensemble de la filière.

Alors que la crise sanitaire a mis en évidence les conséquences dramatiques de la casse du service public, que le patronat a mis à profit la situation pour imposer des mesures de régression sociales et que le plan de relance gouvernementale ressemble à Noël en avance pour le Medef, les travailleurs, les jeunes, les chômeurs et les retraités sont invités à riposter dans la rue jeudi 17 septembre 2020.

En lien avec le parc éolien en mer de Saint-Nazaire situé au large de notre département, Le Port de Nantes/Saint-Nazaire à pour projet de développer une nouvelle zone industrialo-portuaire sur le site du Carnet, en amont de Paimboeuf. Le nouvel équipement doit à terme accompagner la montée en puissance des filières des énergies renouvelables avec l’usine de construction de General Electric à Montoir-de-Bretagne et l’aménagement du HUB logistique de Saint-Nazaire.

Le 13 juillet dernier, le 1er ministre saluait les accords signés dans le cadre du Ségur de la Santé, se félicitant d’un effort historique ! 
« Grand moment de l’histoire de la santé ou fumisterie ? » C’est sans doute la question que devrait se poser le gouvernement.  Si l’augmentation de 183€ net mensuels pour les personnels hospitaliers va certes améliorer l’ordinaire, ils permettent tout juste de rattraper la perte de pouvoir d’achat accumulée depuis 2010 du fait du blocage des salaires dans la fonction publique.

D’abord il y a l’héritage ...
depuis 2013 plus une commande de masques ne fut passée par les pouvoirs publics. Le transfert des stocks fut délégué aux entreprises et aux collectivités. Résultat : la découverte de l’effondrement des stocks dans les hôpitaux et la course à la récupération.
Faute de moyens il fut proclamé que les masques n’étaient pas nécessaires ni efficaces.

Il y a maintenant deux semaines que les 280000 élèves de Loire-Atlantique ont repris les chemins de l’école. Cette année cependant, l’étrangeté de cette rentrée n’a pu échapper à personne, en premier lieu à nos écoliers dont la scolarité a été singulièrement bousculée au printemps.

Jean Castex a annoncé, au début du mois, son plan d’attaque pour relancer la machine économique de la France. Ce plan programmé jusqu’en 2022, année des prochaines élections présidentielles et législatives, est doté de 100 milliards d’euros. Une somme parfaitement ronde dont le montant important a l’objectif de rassurer en cette rentrée où les incertitudes sont omniprésentes.

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