À l’heure où, en Loire-Atlantique, la préfecture engage une véritable chasse aux familles déboutées du droit d’asile en les menaçant d’expulsion de leurs hébergements d’urgence, nous, chefs de file de la campagne municipale du Parti communiste français à Nantes, tenons à réaffirmer notre position : personne ne doit être laissé à la rue.
Nous refusons que Nantes, ville solidaire et populaire, devienne le théâtre de politiques indignes qui frappent les plus précaires, les plus fragiles, les enfants et leurs parents. L’hébergement d’urgence est un droit. Il ne peut être conditionné aux statuts administratifs des personnes : la dignité humaine n’est pas négociable.
Comme le rappelle Robin Salecroix, conseiller municipal nantais en charge de la grande précarité :
« Nous voyons chaque jour les conséquences humaines de décisions préfectorales injustes : des familles angoissées, des enfants privés de stabilité et de soins, des situations qui heurtent de plein fouet nos principes de solidarité. L’État doit prendre ses responsabilités et donner aux collectivités les moyens d’agir, au lieu de se retrancher derrière des logiques administratives et comptables. »
Dans le cadre des élections municipales, le PCF portera haut cette exigence :
Défendre l’inconditionnalité et l’universalité de l’hébergement d’urgence.
Refuser les expulsions de familles, en particulier lorsqu’elles incluent des enfants, sans solution de relogement.
Exiger de l’État des moyens renforcés pour les associations, les structures sociales et les collectivités locales.
Alors que la rentrée sociale s’annonce marquée par de fortes mobilisations syndicales et associatives, nous appelons toutes les forces progressistes à s’unir pour défendre le droit à un toit et une vie digne pour toutes et tous.
Nantes doit rester une ville solidaire. C’est une bataille humaine, sociale et politique que nous mènerons, avec et pour les Nantaises et les Nantais.
Chefs de file du PCF à Nantes
Robin Salecroix
Melissa Hélary