Le mois dernier nous posions la question « Est-ce vraiment une reconnaissance de l’État de Palestine ? » suite aux intentions du Président Macron. La question qui concerne « le risque de génocide » semble quant à elle tranchée, à la vue des sinistres évolutions de la situation. À voir les enfants affamés et les visages émaciés, les victimes dont la terrible réalité va croissante, la question ne se pose plus quant aux agissements de l’armée israélienne pilotée par son gouvernement. La volonté destructrice est maintenant actée.

La définition qu’en donne l’ONU en 1948 est claire : la réalité de génocide est un acte « commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ».

Autant pour le peuple palestinien que pour les volontés à long terme d’éradiquer leurs droits nationaux, la responsabilité du pouvoir d’extrême droite qui sévit en Israël est engagée. 

S’y ajoute bien évidemment la convoitise des territoires et la résolution à chasser d’une manière ou d’une autre les populations palestiniennes, l’arme de « la volonté d’affamer » est claire par les difficultés mises au blocage de l’aide humanitaire qui engendrent de nouveaux tués jusqu’aux lieux de ravitaillement fonctionnant à petites doses. 

Une partie de la société israélienne se mobilise davantage dans les manifestations. Est-ce de là que viendra une part du salut et de la résolution du conflit, de la condamnation des crimes du pouvoir israélien qui semble se nourrir de son miroir extrémiste qu’est le Hamas ? Une société israélienne qui ne renonce pas non plus à la libération des otages.

L’ONU doit y jouer tout son rôle, n’en déplaise au gouvernement Netanyahou qui joue, dans une fuite en avant, des amalgames et du contournement de cette institution en créant des compagnies privées d’aide.

Des responsables politiques en France, parmi ceux qui composent la majorité, seraient bien intentionnés de ne pas apparaître comme complices par leur inaction et leurs non-dénonciations. Le jugement de l’histoire peut leur être cruel.

Pourtant vitale, si on veut réellement construire une paix durable entre les deux peuples, la question de l’État de Palestine demeure. 
Le génocide, lui, est déjà là !