Après Ma France, heureuse, solidaire et digne et Les jours heureux sont devant nous, Fabien Roussel publie un nouveau livre, réflexion portant sur le travail, qu’il présente comme un facteur de dignité et de richesse pour la société.

En proposant notamment de créer les conditions pour que plus personne n’ait besoin de recourir au RSA, de garantir à chacune et chacun un emploi ou une formation avec un salaire, le secrétaire national du Parti communiste français redonne ses lettres de noblesse au travail, considéré comme constitutif de la construction sociale. 

Prendre le parti du travail, c’est faire le choix de l’emploi plutôt que celui des revenus de solidarité pour celles et ceux que le marché a éjecté. Prendre le parti du travail, c’est aussi la possibilité de redonner du sens au travail en permettant à chacun de s’épanouir, de se former et d’évoluer professionnellement dans un cadre qui donne plus de pouvoirs à celles et ceux qui créent les ressources du pays. Prendre le parti du travail, c’est enfin une invitation à retrouver une véritable conscience de classe et à dépasser les divisions qui fracturent le monde du travail pour se donner les moyens de lutter contre le capitalisme.

Ici, Fabien Roussel propose deux mesures d’ampleur : la création d’une nouvelle sécurité sociale pour l’emploi et la formation, ainsi qu’un choc d’investissement public pour redresser le pays. 

Ces mesures, en offrant la sécurité à l’ensemble des travailleuses et travailleurs, en suscitant une véritable montée en compétence collective qui pourrait s’appuyer sur un service public renforcé, permettrait au pays de relever les défis auxquels nous sommes confrontés au moyen d’une grande planification de l’économie et d’un changement de perspective : réindustrialisation, énergie, climat, intelligence artificielle… 

Le Parti pris du travail, Fabien Roussel (éd. Cherche-Midi) 14,90 €