Le 22 février, les sections Presqu’île-Brière-Saint-Nazaire ont organisé une formation sur la santé. Trente-cinq participants ont pris part à cette journée d’échanges pour mieux comprendre les défis actuels du système de soins et renforcer l’action politique en faveur d’un accès universel à la santé.
La situation dans notre département est particulièrement préoccupante. De nombreux habitants n’ont pas de médecin traitant, un tiers des praticiens a plus de soixante ans, les délais pour obtenir un rendez-vous explosent et la prise en charge psychiatrique est en grande difficulté.
Ces constats résultent de choix politiques qui, depuis des décennies, affaiblissent notre système de santé en favorisant la privatisation et en imposant une austérité budgétaire destructrice.
Trois thématiques ont structuré cette journée de travail : la désertification médicale, l’avenir de la Sécurité sociale menacée par des réformes successives réduisant son financement solidaire et la crise de l’hôpital public, asphyxié par l’austérité et la privatisation rampante.
Face à l’urgence d’agir, nous avons échangé sur des solutions concrètes, comme l’importance du développement des centres de santé comme alternative à la médecine libérale, la nécessité d’un financement pérenne pour les hôpitaux et l’urgence de mobiliser contre la privatisation progressive de la Sécurité sociale.
Cette journée marque une première étape dans une démarche plus large visant à construire un véritable plan d’action sur la santé, s’inscrivant ainsi dans la campagne nationale pour la défense des services publics.
À l’issue de cette formation, un rendez-vous a été obtenu avec le directeur de l’hôpital de Saint-Nazaire afin d’échanger sur la situation locale. Cette mobilisation ne fait que commencer. Dans les semaines à venir, nous irons à la rencontre de la population avec un tract et une pétition pour faire de ce combat un enjeu collectif et exiger des actes concrets.