Île engloutie mythique que Jules Verne nous fait arpenter aux côtés du Capitaine Nemo, l’Atlantide revient s’émerger comme depuis treize ans sur le bord du canal Saint-Félix, à Nantes.
Cette année, le festival de littérature Atlantide, événement coproduit par La Cité des Congrès de Nantes et le Lieu Unique, aura lieu du jeudi 6 mars au dimanche 9. La première journée, « hors les murs », présente autrices et auteurs en médiathèques, librairies, maisons de quartier, etc. Les jours suivants se dérouleront essentiellement au Lieu Unique, en dehors de quelques rencontres le samedi. Plus d’une cinquantaine d’autrices et auteurs de nombreux points du globe – quelque vingt nationalités différentes – viennent confirmer la vocation d’ouverture sur le monde de la ville, tournée vers son estuaire.
Comme à l’accoutumée, le festival a programmé de nombreux temps forts : lectures, débats, un espace librairie pour des séances de dédicaces, une exposition d’objets insolites conservés dans les collections patrimoniales. Sont même prévues des leçons de cuisine et des dégustations, ainsi que des actions en direction des publics empêchés – CHU, Maison d’arrêt.
Parmi les thématiques abordées lors des échanges entre les invités, une proportion importante d’entre elles porte une dimension politique assez marquée : « Ravages du capitalisme », « Du danger de désobéir », « En résistance », « Pionnières » sur de grandes lutteuses, « Les pouvoirs de la littérature », « Fables politiques », « Décoloniser la fiction », « Écrire face à la montée des extrêmes », « S’affranchir »…
Temps fort de la manifestation, le samedi soir sera consacré à la découverte de textes méconnus, voire inconnus, car censurés lors de leur parution. Les autrices Chahla Chafiq (Iran) et Somaia Ramish (Afghanistan), toutes deuxexilées, ayant fui des régimes dictatoriaux, raconteront leurs difficultés et la censure imposée contre leurs écrits.
