Après l’annonce du cessez-le-feu du 15 janvier et plus d’une année de bombardements massifs et meurtriers depuis octobre 2023, les Palestiniens de la bande de Gaza déplacés vers le sud retrouvent leur territoire.
Ce n’est plus qu’un paysage de désolation que parcourent vers le nord les centaines de milliers d’habitants qui ont fui la mort et la destruction. Affaiblis par le manque de nourriture ou se remettant de blessures, les enfants étant particulièrement touchés tant physiquement que mentalement, ils conservent cependant la dignité de marcher. Ils n’oublieront pas.
C’est leur terre, ce sont leurs maisons et bien qu’anéanties, ils ne sont pas prêts à les céder pour de fantasques et cyniques déclarations du maître de la Maison Blanche en faveur d’un territoire-lieu de vacances 3 étoiles.
Dans le même mouvement, les USA continuent d’approvisionner en bombes lourdes les capacités du gouvernement d’Israël. Un attentat meurtrier en Israël et 50 000 victimes palestiniennes ne suffisent pas aux vendeurs d’armes et aux sombres desseins de Trump et Netanyahou en ce qui concerne l’existence d’un État palestinien avec ses habitants.
Les Gazaouis l’ont bien compris, leur retour a aussi cette signification de ne pas se résigner et de continuer à porter l’espoir et l’action pour l’existence d’un véritable État de Palestine. L’Organisation de Libération de la Palestine doit y jouer tout son rôle.
Le cessez-le-feu et la libération des otages et des prisonniers doivent conduire à une paix juste et durable pour ne plus aviver les ressentiments et les haines.
Dans l’immédiat et sans délai, l’aide humanitaire doit être apportée à la population, aux marcheurs courageux du retour.
